Alors que la polémique ne cesse de gronder au PK0, différents spots de surfs en métropole surveillent attentivement l’évolution de l’organisation des épreuves olympiques. Lacanau, en Gironde, et La Torche, en Bretagne, pourraient faire figure d’alternative, loin de la vague XXL espérée par Paris 2024.
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Candidats malheureux à l’accueil des épreuves olympiques de surf, lorsque le site de Teahupo’o avait été désigné en 2020, ont déclaré dans les médias métropolitains, être prêts à récupérer l’organisation de l’évènement, si celui-ci ne pouvait pas avoir lieu à Tahiti. Ils restent en tout cas attentif à la situation au PK0, où les travaux d’installation de la nouvelle tour des juges ont été suspendus avant même d’avoir commencé, après l’échec de la phase de test vendredi. «On a continué à travailler tranquillement et aujourd’hui si on fait appel à nous, on sera bien sûr heureux d’accueillir les épreuves de surf des JO», déclare auprès de l’AFP Laurent Peyrondet, le maire de la commune de Lacanau (Gironde). «Depuis l’été dernier il y a eu quelques articles de presse faisant état de difficultés (…) en particulier des difficultés à intervenir sur le site. On est donc resté en veille», ajoute-t-il, alors que le sud-ouest n’est pas réputé pour accueillir d’importantes vagues à cette période de l’année.
«Si on nous sollicite, on ne dira pas non», a de son côté annoncé à l’AFP Stéphane Le Doaré, maire de Pont-L’Abbé et président de la communauté de communes du Pays Bigouden Sud, en charge du site de La Torche. «Pour l’instant, on ne nous a pas sollicités mais on a l’habitude de recevoir des compétitions et d’installer des infrastructures temporaires (…) On a des vagues moyennes en été mais surfables par tout le monde», a-t-il estimé. «Il faut qu’on le sache rapidement, avant la fin de l’année. Car ça suppose un minimum de gestion, d’organisation», note l’élu.