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JO à Teahupo’o : samedi « probablement » off, mais pas complètement exclu

Les organisateurs ont annoncé ce vendredi soir que les demies et finales olympiques seraient « très probablement » reportées samedi, en raison de la houle faiblarde. Mais vu les prévisions changeantes, ils se laissent toutes les options : un appel sera fait à 9h30 pour déclarer la journée « off » ou lancer la compétition à midi. Une fenêtre de vagues « surfables » est aussi observée de près dimanche matin. Mais c’est surtout la météo de lundi, « jour de réserve » pas encore débloqué, qui parait des plus prometteuses.


Drapeau orange au PK0. Dans un bref communiqué de « tendances » diffusé en toute fin de journée, les organisateurs de l’épreuve de surf olympique ont annoncé que la compétition serait « très probablement retardée ou reportée » ce samedi, pour cause de mauvaises conditions. Les prévisions ayant tendance à évoluer rapidement à Teahupo’o, un « call » doit tout de même être effectué à 9h30, pour une éventuelle mise à l’eau des athlètes à midi. Ou une confirmation du samedi « off ». « La tendance (non officielle) est qu’elle devrait être reportée car la houle sera encore trop petite », écrit la Fédération française de surf, qui n’est pas aux manettes de l’évènement, sur son compte Facebook officiel.

Surfline, partenaire météo de la compétition, prévoit, ce vendredi en début de soirée, des vagues de moins d’un mètre jusqu’à midi samedi, et qui ne dépassent pas le 1,5 mètre en fin de journée. Le tableau n’est pas beaucoup plus reluisant dimanche, dernier jour de la « waiting period » officielle : 1,2 à 1,5 mètres en matinée, des vagues « surfables », mais au potentiel compétitif et surtout télévisuel très limité.

Comme c’est le cas depuis jeudi, les yeux sont aussi tournés vers le lundi 5 août, désigné depuis de longs mois comme un « jour de réserve » pour la compétition olympique. Une houle de Sud de 2 à 3 mètres, bien cadencée et pas trop perturbée par le vent est attendue dans la journée, notamment l’après-midi. « Une 10e journée dite d’urgence, rappelle la FFS. Mais vont-ils l’utiliser ? ». Réponse ce weekend. Des discussions doivent encore avoir lieu entre le Comité d’organisation de Paris 2024 (Cojo), l’International Surfing Association (ISA), le Comité International Olympique ainsi que sa société Olympic Broadcasting Services (OBS), chargée de la captation audiovisuelle des épreuves.