ACTUS LOCALES JO : faut-il attendre le « gros » pour les finales à Teahupo’o ? Charlie Réné 2024-08-01 01 Août 2024 Charlie Réné ©FFS Si ce vendredi a d’ores et déjà été déclaré « off » par l’organisation, beaucoup d’incertitudes planent sur le timing des demies et des finales olympiques. Faut-il profiter des vagues « surfables », mais pas franchement dignes de la réputation de Teahupo’o, annoncées pour ce samedi ? Ou est-il urgent d’attendre un swell beaucoup plus prometteur, peut-être même exceptionnel, mais qui ne doit arriver que tout au bout la fenêtre de tir des JO ? Les organisateurs se posent encore la question. Nos articles sur cette avant dernière journée de surf olympique à Teahupo’o : Un juge australien écarté de la compétition après un contact avec Ethan Ewing Vahine Fierro, « hyper déçue » pas abattue, accepte les « leçons » de Teahupo’o Kauli Vaast aborde le dernier carré en « guerrier » Joan Duru « sans regret », puisqu’il sait que « Kauli va gagner » Johanne Defay brise le rêve de Carissa Moore et file en demies C’est une certitude : les huit derniers athlètes en lice aux JO, quatre surfeuses et quatre surfeurs, dont Johanne Defay et Kauli Vaast, ne seront pas appelés à l’eau ce vendredi. Mais l’organisation réserve encore ses annonces pour la suite. Il faut dire que la question du timing des demies et des finales de la compétition olympique est complexe. Presque autant que la météo, qui prévoit, après un écrasement de houle dans la passe de Teahupo’o ce vendredi, une légère remontée en puissance samedi après-midi. Avec des vagues de 1,20m à 1,50m, plus petites mais aussi plus ordonnées que ce jeudi : voilà ce qu’entrevoit Surfline, partenaire météo de l’ISA, comme d’ailleurs de la WSL. « Surfable », ou épique ? Un après-midi « surfable » donc, mais qui sera loin d’offrir les images de tubes héroïques qui riment habituellement avec le nom de Teahupo’o, et qui finiraient de rendre mémorable cette épreuve olympique. Certains pourraient arguer que les « shots » pour la postérité ont déjà été pris lundi – celui de « l’ange Gabriel » Medina en est la meilleure preuve. Mais le fait est que les derniers carrés de ces JO auront, plus que le troisième tour, l’attention de la planète toute entière. Cojo et locaux savent qu’il serait dommage de ne pas en profiter. L’autre option, donc, est celle de pousser un peu plus l’épreuve vers la fin de la fenêtre olympique, qui se termine dimanche. Les prévisionnistes ne voient pas, pour l’instant, de conditions significativement plus grosses pour ce 4 août, bien que la houle du matin, comme celle du samedi après-midi, parait des plus praticables. Les regards sont en fait tournés plus loin, vers l’arrivée en tout début de semaine d’un nouveau train de houle beaucoup plus prometteur que le précédent. Or, le lundi 5 août a été désigné depuis plusieurs mois comme un « jour de réserve » de la compétition. Cojo, l’ISA, CIO, OBS… Qui décide ? Un jour qui n’est, comme l’avait déjà expliqué par le passé la responsable locale du Cojo, Barbara Martins-Nio, normalement déblocable qu’en cas de « pépin » dans l’organisation. Et un jour qui verrait la taille des vagues, dans l’après-midi et d’après des prévisions forcément moins fiables à telle échéance, doubler dans la passe de Hava’e, avec des séries au-dessus de trois mètres, et un vent parfait pour creuser les fameux « barrels » de Teahupo’o. Les rêveurs regardent même la journée de mardi, encore plus favorable, mais complètement hors-cadre. Fort est à parier que cette perspective va animer les discussions au village olympique ce vendredi. Surtout du côté du Cojo, de son partenaire sportif pour l’épreuve, l’International Surfing Association, du CIO et de sa société de production OBS, qui devront faire le choix final. Certains officiels, dans les équipes ou l’organisation, ne cachent pas qu’ils « espèrent » que la priorité sera donnée au « beau swell » et donc au beau surf. D’autres ont conscience que beaucoup de facteurs rentrent en compte : le risque « de passer à côté » d’une fenêtre de surf sans en retrouver une autre, celle de se retrouver avec de trop grosses conditions pour les finales, et bien sûr tous les aspects logistiques, humains et budgétaires. Les JO à Teahupo’o, c’est plusieurs centaines de personnes mobilisées – y compris chez les forces de l’ordre – et de grosses sommes dépensées pour chaque jour de compétition. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)