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JO : le kiosque info du PK0 « visité » deux fois dans le weekend

Le comité du tourisme de Taiarapu Ouest a découvert, samedi puis dimanche, des traces d’effraction dans son « kiosque infos » ouvert à Teahupo’o en amont de l’épreuve de surf des Jeux olympiques. Quelques dégradations sont à regretter mais ces intrusions engendrent surtout, pour les responsables de la structure, de la frustration et un « sentiment d’insécurité ». 

Un porte-cadenas arraché dans la nuit de vendredi à samedi, un verrou coulissant enfoncé 24 heures plus tard… Le comité du tourisme de Taiarapu Ouest a fait part de son désarroi, ce weekend, sur sa page facebook, après les deux « visites » qu’a subi le « kiosque infos » de Teahupo’o. Ouvert en février dernier, il a déjà accueilli « plusieurs centaines de visiteurs locaux et étrangers », orienté sur les activités, services et commerces du PK0 et de la Presqu’île, informé sur le programme des travaux en cours dans la zone, et bien sûr sur les épreuves de surf de mai, pour la Tahiti Pro, ou de juillet pour les Jeux olympiques. D’après le comité, les dégradations constatées sur place sont mineures : des serrures à remplacer, quelques frais de réparations à prévoir, un robinet endommagé, en plus de la signalétique Tuaro Nui volée, et des tracts de prestataires touristiques « saccagés ».

Une plainte a tout de même été déposée par la présidente de l’organisme, Bernadette Taputu-Wasna, et les gendarmes se sont déplacés, par deux fois, pour « constater le délit et effectuer des relevés d’empreintes ». Pour Vaea, chargée d’accueil du kiosque, les conséquences sont surtout morales : ces « actes malveillants créent un sentiment d’insécurité ». L’habitante du PK0 « enfant de Teahupo’o », se dit « frustrée » par ces intrusions, d’autant que le ou les auteurs ont laissé des déchets sur place. « Ma journée commence par un débarrassage de ces passages, ce n’est pas gentil, écrit-elle sur les réseaux sociaux. J’aime mon travail et ce que je fais au sein de comité du tourisme, échanger avec les visiteurs et les locaux, partager nos légendes m’enchante. De plus, cela correspond à mon cursus scolaire et j’ai la chance de travailler à la maison, dans mon village. Merci de faire en sorte que j’y reste ».

Du côté du comité, on interpelle les autorités : « Si les petites effractions commencent et qu’on ne fait rien, ça va continuer ».