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Joie, fierté, et opportunités à quatre ans des Jeux olympiques à Teahupo’o

Le gouvernement célébrait ce mardi matin la confirmation par le CIO du choix de Tahiti pour accueillir l’épreuve de surf des Jeux olympiques 2024. Les élus locaux et territoriaux, comme les représentants du monde sportif ont exprimé leur joie. Mais il s’agissait aussi de lancer la préparation d’un événement hors norme pour le fenua. Et qui pose de nombreux défis, par exemple en termes environnementaux.

« Je ne sais pas si vous réalisez tous, mais ca y est, c’est parti ! »  Édouard Fritch avait invité ce mardi à la présidence de nombreux élus, de la presqu’île et d’ailleurs, des sportifs jeunes et moins jeunes, et l’essentiel des membres du gouvernement. Entre les planches de surf, beaucoup de sourires. « Qui aurait pu imaginer que notre petite île isolée au milieu du grand océan Pacifique pourrait, un jour, être au cœur des Jeux olympiques ? » a interrogé le président, qui a remercié tout ceux qui ont contribué, depuis de longs mois, à la candidature de la Polynésie. Particulièrement dans le monde du surf.

Si beaucoup abordent la perspective de ces Jeux avec joie ou fierté, certaines voix plus inquiètes se sont élevées, ces dernières semaines, sur l’avenir du village de Teahupo’o et de ses environs. D’ici quatre ans, beaucoup d’infrastructures devraient être construites dans cette zone à l’environnement préservé pour accueillir au mieux l’événement.

Teahupo’o deviendra un « produit économique pérenne »

Le gouvernement espère bien que la mythique vague de la presqu’île « devienne un produit économique pérenne ». Mais Édouard Fritch a tenu à rassurer : écologiquement, économiquement et socialement, le développement qu’impliquent les Jeux sera « résolument durable » insiste-t-il. « Les Jeux s’adapteront au site de Teahupo’o et non l’inverse » assure le président.

Le top départ de quatre ans de préparation est donc donné. Et le « challenge » ne concerne pas que Tahiti Iti : le Pays compte sur les JO 2024 pour « faire émerger une nouvelle élite » du surf, promouvoir le tourisme au fenua ou développer la pratique sportive dans le pays, ne serait-ce que pour des raisons de santé publique. Reste que la commune de Taiarapu-Ouest  sera au centre des attentions. Son maire actuel, Wilfred Tavaearii, qui se présente à un nouveau mandat aux municipales, n’est pas inquiet.

 

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