HOMMAGE – L’ancienne star des All Blacks est morte subitement mercredi à l’âge de 40 ans seulement. Retour en images sur une carrière exceptionnelle.

« Des joueurs qui avaient un tel rapport vitesse-poids, ça n’existait pas. » L’ancien demi de mêlée des Bleus, Fabien Galthié, qui a croisé à plusieurs reprises Jonah Lomu durant sa carrière, résume ainsi l’impact de l’international All Black, mort subitement mercredi à l’âge de 40 ans. En six ans sous le maillot noir, le mythique ailier d’origine tongienne a fait passer le rugby dans une autre dimension. Retour en images sur quelques-uns de ses coups d’éclat ballon en mains.

Les Coupes du monde de rugby à VII. Début 1995, le monde de l’ovalie découvre un joueur atypique, puissant mais véloce, lors de la Coupe du monde de rugby à VII. La Nouvelle-Zélande l’emporte en finale contre les Fidji (35-17) avec deux essais du jeune Jonah Lomu, 20 ans, qui remportera également la compétition en 1996. Ses passes d’une main de la largeur d’un terrain ou ses déboulés au ras du sol commencent à écrire sa légende.

Lomu brille dans le rugby à sept :

La demi-finale contre l’Angleterre en 1995. Le 18 juin 1995, le phénomène Lomu s’impose à la face du monde. Ce jour-là, l’ailier des Blacks inscrit la bagatelle de quatre essais contre les Anglais, écrasés 45-29 au Cap. Mais plus que la statistique, c’est l’impression de puissance laissée par Lomu, notamment lorsqu’il fonce dans l’en-but en écrasant Mike Catt, qui restera.

Lomu « marche » littéralement sur Mike Catt :

La demi-finale face à la France en 1999. Quatre ans plus tard, Lomu revient lors du Mondial anglais. Et plus fort que jamais, malgré de premières alertes sur son état de santé, qui lui ont fait manquer la saison 1997. Il inscrira 8 essais lors de cette Coupe du monde 1999, dont deux contre la France, en demies (les Bleus s’imposent finalement 43-31 et seront battus en finale par l’Australie). Ce ne sera pas suffisant pour aller en finale, mais son doublé entrera par la grande porte dans la légende de la compétition.

Lomu signe un doublé d’anthologie face aux Bleus :

Son premier match avec les Hurricanes en 2000. Lomu fit ses débuts dans le Super 12 (devenu Super 14 puis Super Rugby depuis) avec les Auckland Blues en 1996. Après un court passage chez les Chiefs, il porta le maillot des Hurricanes entre 2000 et 2003. Lors de son premier match avec la franchise de Wellington, Lomu fit admirer sa pointe de vitesse mais également sa technique au pied pour aller signer un essai plein de maîtrise.

Lomu allie vitesse et précision pour aller dans l’en-but :

Son dernier essai avec les Blacks en 2002. C’est un symbole très fort. Jonah Lomu a inscrit ses deux derniers essais internationaux face à l’Angleterre, à Twickenham (défaite des Blacks 31-28). Son deuxième, le dernier de sa carrière avec le maillot noir, est une énième (et dernière) démonstration de puissance et de pugnacité. Plus tôt dans la partie, Lomu, comme un symbole là aussi, avait mis à terre l’ouvreur anglais Jonny Wilkinson, celui qui lui reprendra, dans un tout autre style, la flambeau d’icône du rugby…

Lomu inscrit un dernier essai splendide avec les Blacks :