Jean-Pascal Couraud ©MaxPPP
JUSTICE
Il y a du nouveau dans l’affaire JPK
Des enregistrements de conversations récemment versés au dossier d’instruction pourraient renforcer la thèse de l’homicide…Information du journal Le Monde.
Selon les informations publiées jeudi par nos confrères, des dispositifs d’écoutes ont été installés par les gendarmes aux domiciles de Rere Puputauki, ex-patron du GIP et de ses hommes Tino Mara et Tutu Manate, déjà mis en examen pour “enlèvement et séquestration de personne”, et “meurtre commis en bande organisée”, en juillet et juin dernier.
ECONOMIE
Un premier cluster maritime va voir le jour en Polynésie
Un cluster ou groupe d’influence…Les acteurs privés et publics veulent donc se réunir pour accroître le potentiel de développement de l’économie maritime..Car le travail dans ce secteur est encore important.
C’est pourquoi à la veille de l’inauguration du salon nautique qui se tient depuis hier, à la Salle Aorai Tini Hau, a eu lieu en marge de ce salon, le premier forum de la mer.
Les professionnels de cette industrie ont dressé le constat d’une économie qui peine encore à dévoiler tout son potentiel. Un exemple soulevé par Gérard Siu, président du syndicat Tai Moana et initiateur de ce forum, la situation des ports et des marinas :
Les conclusions présentées hier permettront de poser les bases de cette future organisation afin de réorganiser la filière.
Le mois de mai sera consacré à recueillir l’ensemble des candidatures des personnes voulant prendre part à ce cluster, pour dans un deuxième temps créer et convoquer l’assemblée constitutive. En juin, les présidents du cluster maritime français et européen, devraient signer une convention de partenariat qui les lieront avec le cluster maritime du fenua.
SANTE
La prévention redevient (enfin) une priorité
Le Pays devrait y consacrer une enveloppe de 200 millions Fcfp. Objectif : lutter contre les problèmes majeurs auxquels le fenua fait face en terme de santé. Ce plan a été présenté mercredi par Beatrice Chansion au conseil des ministres.
3 milliards Fcfp, c’est le coût des dépenses lié au diabète. Ce fléau du XX siècle est la deuxième pathologie en longue maladie après l’hypertension artérielle, selon les chiffres de la caisse de prévoyance sociale.
Et afin de diminuer voire éradiquer le nombre de ces maladies chroniques le programme intitulé « une vie saine pour un poids santé » sera mis en place. Des parcours santé à Tahiti et dans les îles vont voir le jour, des actions pour la promotion de l’allaitement maternel vont être intensifiées, ou encore la promotion d’une alimentation saine dans les crèches, garderies et en milieu scolaire devrait être accentuée.
Autre priorité de ce plan de prévention, la lutte contre les dépendances aux produits psycho-actifs comme l’alcool, le tabac et principalement le cannabis. Ainsi, le prix de vente du tabac et de l’alcool vont subir une hausse, le nombre de point de vente devrait diminuer ou encore la publicité relative à ces produits va être réglementée.
Et justement, bouger pour sa santé, c’est le thème de la journée EAttitude
Et c’est la Première action de ce plan de prévention. Un événement sera organisé ce samedi dans les jardins de Paofai de 9h à 18h. « Mieux vaut prévenir que guérir », ce pourrait être le leitmotiv de cette journée dédiée à la santé et à la prévention. Le slogan « bouge pour ta santé » retrouve ici tout son sens pour cette journée qui se veut ludique. Toutes les activités proposées samedi sont gratuites et personne n’a été oublié. Jeux de piste et chateaux gonflables pour les plus jeunes, tournois de Beach Volley ou de Beach Soccer, mais aussi cours de Ori Tahiti, fitness et zumba. Un seul mot d’ordre: bouger!
SPORTS
Et s’il y en a bien qui se sont bougés, ce sont les footballeur de Takaroa…
Sixième participation pour cette équipe des Tuamotu qui chaque année doit faire preuve d’imagination et surtout de courage pour arriver à financer le déplacement de ses joueurs et joueuses, car l’entraineur aligne deux formations. Sans aide, Panhau Temahaga nous raconte comment lui et ses joueurs ont dû se démener pour pouvoir se payer les billets jusqu’à Tahiti.
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