© Vaite Urarii Pambrun
FAITS DIVERS
Plus de peur que de mal après l’incendie de la Charcuterie du Pacifique
Le feu s’est déclaré hier vers 10h30 dans les locaux de l’usine à Mahina. Un incendie impressionnant dégageant une épaisse fumée noire. Et pour cause, c’est la zone de stockage dédiée aux emballages qui a été la proie des flammes. Dehors, et même si le sinistre n’a fait aucun blessé, les employés sont sous le choc. De son côté Arsène Liao directeur de la Charcuterie du Pacifique, accuse le coup. Il n’était pas sur place quand l’incendie s’est déclaré et n’a pu que constater les dégâts. Malgré le choc, il reste optimiste. Le feu a été maitrisé en début d’après-midi. Le patron a pu accéder à son usine et il nous a confirmé que seule la zone de stockage dédiée aux emballages semble avoir pris feu. Si 5 à 10 tonnes de marchandises ont été perdues, soit la production d’une journée, l’outil de production n’a visiblement pas été touché en dehors du plafond de la salle des cuissons. Des travaux sont nécessaires mais Arsène Liao espère relancer la chaine de fabrication dans les jours à venir. Si les 83 employés de la Charcuterie du Pacifique vont être mis en repos forcé quelques jours, il l’assure qu’ils seront payés normalement.
et suite à cet incendie la filière porcine s’organise
Une réunion d’urgence de la filière porcine s’est tenue hier après-midi au ministère de l’Agriculture, en présence des responsables de la Charcuterie du Pacifique, des Salaisons de Tahiti, de la société d’Abattage de Tahiti et du Service du développement rural. Par solidarité et dans l’attente, la société Salaisons de Tahiti a accepté de reprendre la totalité de la production porcine locale abattue cette semaine, soit environ 220 bêtes. « Cette solution prise dans l’urgence évitera dans l’immédiat tout impact pour les producteurs et les consommateurs » indique un communiqué de la Présidence. Un point sera fait vendredi en fin de matinée, lorsque les responsables de la Charcuterie du Pacifique auront pu effecteur un diagnostic plus précis de l’état de la chaine de découpe et de conditionnement. « Face à cet incident, l’ensemble des acteurs de la filière porcine polynésienne sont unis pour préserver ensemble la viabilité globale de cette activité économique importante » précise encore le communiqué.
TOURISME
« Affiner le projet du Mahana Beach »
C’est ce qu’a déclaré Gaston Flosse hier lors de sa rencontre avec les hawaiiens de Group 70 International, responsable du projet sélectionné par le Pays. Le but : apporter des corrections sur le plan architectural et technique afin de ramener le coût total du projet à 220 milliards, au lieu des 251 initialement prévus. Le gouvernement souhaite faire du chantier du Mahana Beach, une zone franche c’est-à-dire mettre en place une fiscalité et des impôts particuliers, le temps de la construction afin d’attirer les investisseurs. Les lois du travail seront également adaptées à ce gros investissement. Le Président a annoncé que des investisseurs se sont déjà manifestés, des chinois (autres que le groupe Forebase, a-t-il précisé) des indonésiens et des malaisiens. Gaston Flosse s’est déclaré optimiste en ce qui concerne les investisseurs de ce projet, et qu’il prendrait lui-même « son bâton de pèlerin » le moment venu.
SOCIAL
L’islam au fenua au cœur du synode de l’Église protestante maohi
Au terme d’une semaine de rencontres, le 130ème synode de l’Église protestante maohi s’est achevé dimanche à Moorea. Outre les thèmes bibliques, ce sont les sujets de société qui ont fait débat. La santé, le projet Mahana Beach à Punaauia ou encore l’ouverture d’une mosquée à Tahiti ont été au centre des discussions. Et sur ce dernier point, l’Église protestante maohi n’est pas opposée à l’arrivée de l’islam au fenua. Très engagée sur les sujets de société, l’Église protestante maohi n’hésite pas à donner son avis. C’est le cas par exemple du casino qui devrait ouvrir ses portes au sein du futur Tahiti Mahana Beach. Les protestants y sont fermement opposés et sont prêts à manifester leur désaccord si besoin était. Alors l’église fait-elle de la politique? Non affirme Heiata Pisao. Elle défend juste le peuple.Lors de ce synode il a aussi été question de problèmes plus matériels comme par exemple la gestion et le fonctionnement de l’église.
SPORT
Une médaille d’or pour Faa’a au Aito Swimming
Comme chaque année, le PISAN le Programme d’Insertion Sociale par les Activités de la Natation a organisé une compétition à la piscine Pater de l’IJSPF, à Pirae. 48 filles et garçons âgés de 8 à 15 ans des quartiers prioritaires de Faa’a, Punaauia, Paea, Arue et Moorea se sont affrontés samedi par catégorie d’âge et ont ainsi parcouru une distance de 25 m de nage libre. C’est Mairenui Apuarii, 15 ans, qui a remporté la médaille d’or dans sa catégorie. Les nageurs de Faa’a ont d’ailleurs remporté un vif succès puisqu’ils empochent également une médaille d’argent et trois de bronze.
CULTURE
Apprendre la danse contemporaine avec la troupe « Stimulus »
C’est que propose la plus jeune compagnie de danse de métropole cette semaine grâce à des stages accessibles à tous. Parmi ses membres, Aminata Diallo. Née en Polynésie elle avait à cœur de revenir au fenua enseigner son art et sa passion avec ses quatre amis, tous danseurs du Conservatoire national supérieur de Paris. De 8h à 20h « Stimulus » accueille les débutants et de 17h à 20h place aux confirmés. Pour le weekend, la compagnie propose aussi des stages intensifs pour les passionnés. Les deux sessions de stages sont organisées au centre de danse André Tschan à Papeete. Pour vous inscrire comptez entre 12 000 et 20 000 Fcfp pour la semaine. Pour plus d’information contactez le 40 53 18 39. La compagnie « Stimulus » se produira également 23 août à Paea dans la salle Manu Iti pour présenter son spectacle « Divers-Gens ». Avec eux, les danseurs de la troupe de Makau Foster et du centre de danse André Tschan pour une chorégraphie inédite.
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