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Journal de 12:00 le 01/02/13

Moruroa : l'Etat joue la transparence © Anne-Laure Guffroy

ENVIRONNEMENT :

L’Etat joue la transparence sur Moruroa

Lundi dernier, le Tavini adressait un communiqué aux rédactions dans lequel il dénonçait le fait que d’importants travaux sont en cours à Moruroa, avec notamment la construction d’un bâtiment que certains qualifient de blockhaus. Ce matin, l’Etat et l’Armée, en la présence du Haut-commissaire et du commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, ont donc décidé de rétablir leur vérité. Le Contre-amiral Anne Culerre, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, l’affirme : il n’y a pas de travaux à Moruroa.
Seule la surveillance géo-mécanique de Moruroa est assurée, depuis les années 1980, par une trentaine de militaires stationnés sur l’atoll. Ils surveillent à la fois les risques de glissement de terrain de blocs de falaises, estimés à plusieurs dizaines de millions de m3, mais aussi les risques de glissement des masses de calcaires, également appelées loupes, et qui sont quant à eux estimés jusqu’à 700 millions de m3 et entraîneraient une vague de 20 mètres sur Moruroa.
Une surveillance radiologique est également mise en place à Moruroa. S’il y a bien des radio-nucléides en quantité infime, là aussi, Anne Culerre l’affirme : il n’y a pas de danger. Seule une zone à Moruroa est non-autorisée, car des traces infimes de plutonium ont été retrouvées dans le corail. Selon le COMSUP, il n’y a pas de risque pour l’homme qui marcherait sur ce corail, mais la réglementation n’en autorise pas l’accès.

Par ailleurs, suite à la parution d’un article dans Le Nouvel Observateur, qui annonçait que la Défense pourrait proposer une augmentation des moyens de l’armée en Polynésie, pour des raisons géo-stratégiques face à l’émancipation de la Chine dans le Pacifique, Anne Culerre confirme seulement que « l’Outre-mer devrait prendre une place plus importante dans le prochain livre blanc ». Mais aucun chiffre n’est pour l’instant avancé sur une éventuelle augmentation des forces armées.

FAIT DIVERS :

Fin de la diffusion de l’alerte enlèvement

Le commandement de la gendarmerie pour la Polynésie française à sollicité le concours de la population dans le cadre de l’enlèvement de deux enfants mineurs. L’auteur a été interpellé sans incident. Les enfants sont en bonne santé. Il n’y a donc plus de raison de continuer la diffusion de cette alerte, particulièrement sur les réseaux sociaux.

POLITIQUE :

Mariage pour tous : Édouard Fritch prend la parole

Les députés ont commencé aujourd’hui à examiner l’article 1 du projet de loi, le principal, celui qui ouvre le mariage aux personnes de même sexe. Et dans l’hémicycle, Édouard Fritch a pris la parole. Il votera contre, ce n’est pas une surprise. Pour Édouard Fritch, l’application de cette loi en Polynésie française mettrait en danger les consciences des polynésiens mais serait également considérée comme un acte de néocolonialisme. A noter que 560 amendements ont été déposé pour ce 1er article.

Le CESC dit oui aux aides aux agriculteurs

Les membres du Conseil Economioque Social et Culturel étaient réunis, ce matin, pour étudier avant son adoption un projet de loi du Pays visant à réglementer les aides financières aux agriculteurs. Le CESC s’est prononcé à l’unanimité pour l’adoption du dit projet. Celui-ci visait à actualiser et moderniser le texte précédent. Les modifications portent sur les conditions et critères d’attribution des aides financières. Le CESC a tout de même apporté quelques recommandations au projet de loi du Pays.

EDUCATION :

L’ISEPP ouvre ses portes aux futurs étudiants

L’Institut Supérieur de l’Enseignement Privé de la Polynésie française organise demain sa journée porte ouverte annuelle. Situé sur les hauteurs de la Mission, l’établissement mobilise durant une journée ses étudiants afin qu’ils puissent présenter les filières et la vie estudiantine de l’ISEPP. Spécialisé dans la formation en sciences humaines, l’établissement présentera entre 8h et 14h ses formations aux futurs étudiants mais également aux parents.

CULTURE :

Tere Fa’ati : un tour de l’île festif

Autrefois appelé « Kaina Tour », le Tere Fa’ati est organisé depuis plusieurs années au mois de janvier. Il s’agit d’un événement festif autour de l’île de Tahiti qui s’adresse à la fois aux touristes et aux habitants de l’île. Annulé la semaine dernière en raison des conditions météorologiques, il est cette fois-ci maintenu demain. Il aura lieu de 8h à 17h. 6 arrêts sont prévus : au marae Arahurahu, aux grottes de Mara’a, à la plage de aharu’u avec une démonstration de Raimana van Bastolaer sur son boogie géant. Autres arrêts programmés : les jardins de Vaipahi, les 3 cascades et enfin la Pointe Vénus.
Les tarifs du Tere Fa’ati sont de 7 000 Fcfp pour les adultes et 3 500 Fcfp pour les enfants. Réservations auprès de Tahiti Tourisme, sur le front de mer, ou bien par téléphone au 50 40 30.

Heiva i Tahiti : les inscriptions sont closes

Les groupes de chants et danses avaient jusqu’à hier pour déposer leur inscription. Et pour cette édition 2013 : 27 écoles de ori tahiti et de percussions se présenteront sur scène pour le Heiva des écoles. Ca se passera du 23 au 31 mai.
Pour le Heiva i Tahiti, 19 groupes de danse et 22 groupes de chant sont inscrits. La compétition se déroulera du 4 au 20 juillet, place To’ata.

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