Politique :
Sandra Levy Agami souhaite changer d’hémicycle…
La présidente du parti Te mana Toa est candidate à la députation dans la deuxième circonscription pour les élections législatives. Représentante à l’Assemblée de la Polynésie Française, Sandra Levy Agami veut en finir avec l’absentéisme des parlementaires polynésiens, et s’engage à être à 100% présente au Palais Bourbon à Paris, où, si elle est élue, elle souhaite siéger dans les rangs de l’UMP. Un mandat que Sandra Levy Agami prend très à cœur, avec comme cheval de bataille deux dossiers phares : le foncier et l’emploi.
Sur le volet « emploi », Sandra Levy Agami entend défendre la défiscalisation ultra marine, encourager les dispositifs d’aide à l’embauche, et lutter contre l’instauration de toute imposition supplémentaire. Et la représentante de Te mana Toa explique qu’en cas de succès aux élections législatives, elle démissionnera de l’Assemblée locale, estimant avoir déjà porté de nombreux dossiers.
Raphaël Tehiva invité de Murphy ce matin…
Raphaël Tehiva dit Rafio était l’invité de Murphy sur l’Antenne de radio 1 ce matin. Il y a une semaine ce dernier annonçait son soutien à Jean-Luc Mélenchon après avoir été un soutien inconditionnel du Tavini Huiraatira. Rafio a donc dénoncé l’immobilisme de la classe politique actuelle, raison pour laquelle il est maintenant temps d’agir. Quand on lui demande le bilan de la politique de Nicolas Sarkozy, il déplore deux décisions : Les modifications statutaires de la polynésie engagées par Christian Estrozy et Marie-Luce Penchard n’ont rien résolu… Encore, pire, la pauvreté et la précarité ont augmenté.
Quant au rapport Boliet, il n’aurait jamais du être appliqué… Très clairement, et sans dénigrer Aldo Torao qui soutient lui aussi Jean-Luc Mélanchon, Rafio estime que le salut des Polynésiens se trouve dans un votre sanction autant qu’un vote utile, celui du candidat du Front de gauche, le seul à pouvoir faire bouger les choses dans le bon sens.
Social :
Pourquoi les Polynésiens ne se mobilisent-ils pas ?
Ce matin, le Collectif Santé Egalité pour tous appelait au rassemblement à Papeete. Un appel lancé au Pays et à l’Etat Français pour le respect du droit à la santé et de la protection sociale des cotisants. Plus concrètement, le collectif demande surtout la fin de la prise en otage des patients par les médecins et la CPS mais également l’abaissement des prix et l’augmentation du pouvoir d’achat.
Des sujets qui concernent tous les Polynésiens. Et pourtant ! Si plusieurs milliers de personnes étaient attendues, seule une centaine de manifestants a fait le déplacement. Si Nick Toomaru, un des leaders du collectif, ne désespère pas, il appelle tout de même la population à se mobiliser. Le collectif et les manifestants devaient rencontrer les représentants du Pays et le haut-commissariat ce matin.
Société :
Le gouvernement Temaru serait-il macho?
Alors que le gouvernement d’Oscar Temaru ne compte en ses rangs qu’une seule femme, que le président du Pays a expliqué, il y a quelques mois, à l’Assemblée, que la politique n’était pas l’affaire des femmes, et que le dépistage gratuit des cancers gynécologiques n’est plus une priorité… une nouvelle démonstration du manque de considération d’une partie de la classe politique du Pays envers les femmes a été faite, ce matin.
La proposition de loi de Pays visant à modifier le Code du travail afin d’améliorer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes en Polynésie française, proposition ayant également pour objectif la lutte contre le harcèlement professionnel, a été rejetée, en séance plénière, au conseil économique social et culturel.
Ce texte était proposé par la représentante à l’Assemblée Sandra Levy Agami. Les motifs de ce rejet sont que le ministre du travail, Pierre Frébault, s’est engagé à déposer un texte dans ce sens dans les jours à venir. Mais aussi de trop grandes similitudes avec les textes de métropole.
Pour Sandra Levy Agami, si l’essentiel est que le vide juridique soit comblé, la représentante menace de déposer plainte auprès des instances internationales qui œuvrent en faveur du droit des femmes, si ce texte n’est pas déposé à l’Assemblée dans les trois mois. De son côté, Elisabeth Hermant, présidente de l’Association de défense des femmes Vahine Orama, considère qu’il y a un recul du statut de la femme, aujourd’hui, en Polynésie française.
Sports :
Les volleyeurs handicapés participent demain au challenge de Polynésie.
Cette compétition sportive, qui oppose les meilleurs volleyeurs des 5 archipels, se déroule depuis hier, sur les terrains de la salle omnisports des jeunes tahitiens, à Pirae. Avec une nouveauté cette année : une matinée consacrée au challenge handi-volley et volley-adapté.
Cette initiative favorise l’intégration par le sport, en permettant aux volleyeurs handicapés de côtoyer le milieu du volley-ball tahitien, de rencontrer des sportifs plus expérimentés, ou encore de bénéficier d’un cadre officiel. Quant aux finales du challenge de Polynésie, elles auront lieu ce samedi.
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