Collectif Santé Egalité pour tous © Anne-Laure GUFFROY

Santé :

Un collectif d’associations… sans associations.

On vous en parlait ce matin, un Collectif Santé Egalité pour tous vient de voir le jour, en réaction notamment au conflit entre médecins libéraux et CPS. Ce collectif refuse un système de santé à 2 vitesses, avec d’une part ceux qui peuvent payer les honoraires des médecins non conventionnés, et d’autre part, ceux qui n’en ont pas les moyens.

Le collectif a émis 3 recommandations : il invite les patients à continuer à consulter les médecins conventionnés ou non-conventionnés, mais à ne plus payer leurs honoraires.
Il suggère également aux patrons de suspendre temporairement la cotisation patronale « assurance maladie » de l’employé à la CPS.

Enfin, le collectif demande à ce que la situation d’avant le 22 février soit rétablie et qu’une nouvelle médiation soit mise en place. Mais là où le bât blesse, c’est que les représentants du collectif annoncent avoir le soutien de 19 associations, essentiellement en lien avec la santé.

Contactée ce matin, plusieurs d’entre elles qui affirment ne jamais avoir été approchées par le collectif. C’est le cas de Stéphane Amadéo, médecin psychiatre à l’hôpital et président de l’association SOS Suicide. Il semblerait donc que les fondateurs du collectif aient voulu mettre la charrue avant les bœufs.

Éducation :

L’éducation s’en va-t-en grève.

C’est une mobilisation syndicale forte dans le monde de l’enseignement, car un préavis de grève a été déposé par l’intersyndicale composé de l’UNSA, de la confédération A Tia I Mua, de la CSTP et SNETAA-FO, de la FSU, du SNALC, et du SNFOLC. En l’absence de négociations satisfaisantes, le préavis prendra effet vendredi, à minuit.
Les syndicats dénoncent la suppression massive de postes d’enseignants : 80 dans le secondaire, 90 dans le primaire, et 7 conseillers principaux d’éducation.

D’autre part, le STIP‐AEP‐FAEN, le syndicat territorial des instituteurs, professeurs et agents de l’éducation publique, fait savoir par communiqué qu’il soutient la mobilisation de l’intersyndicale. Il avait obtenu le 29 février dernier la révision à la baisse des 90 postes annoncés dans le premier degré. Les négociations ont toujours cours avec le Vice Recteur.

Social :

Les agents communaux se fédèrent pour prévenir le passage à la fonction publique communale.

Un réveil un peu tardif puisque le passage à la fonction publique communale devait intervenir au début de cette année. Mais l’échéancier fluctue et l’information sur les changements qu’implique le nouveau statut a du mal à parvenir jusqu’aux agents municipaux. Malgré les différentes réunions de coordination, des interrogations demeurent sur les critères d’accès à la fonction publique communale, sur les droits des employés et le maintien de leurs acquis.

Plusieurs agents ont donc crée, à la fin de l’année dernière, une confédération syndicale des agents communaux: La CoSac. Une confédération qui souhaite permettre aux 4 757 agents municipaux polynésiens de prendre en main leur avenir statutaire. Pour joindre la Cosac: un numéro: le 27 74 88

Économie :

Grandes surfaces : la loi change.

Pierre Frébault a modifié la délibération fixant la composition et le fonctionnement de la commission d’implantation des grandes surfaces commerciales. Une modification actée lors du conseil des ministres du 22 février dernier. Principales mesures adoptées, la possibilité aux commerçants de Tahiti de s’installer ou s’agrandir sans avoir recoure à la commission d’implantation des grandes surfaces commerciales ni à payer la franchise d’augmentation de surface de vente, pour peu que cette surface ne dépasse pas 1 000m². Une façon, pour le ministre de l’économie, de faciliter la concurrence et l’implantation de commerces spécialisés.

Sport :

Tous à vos rames le week-end prochain.

L’association Extremelife team organise sa 1ère manifestation sportive : la Kyani paddle race. Cette nouvelle association distribue des compléments alimentaires destinés à la santé. Nouveauté dans la discipline : une épreuve de recordman sera mise en place. Il s’agira d’être le plus rapide sur une distance de 100 mètres.

Rendez-vous le samedi 10 mars, dès 9h, à la Pointe Venus. Les inscriptions se font avant le 8 mars, au 22 93 44. Les tarifs sont de 3 500 F pour les long line, 5 000F pour les 2 disciplines, va’a et paddle. La participation au record est de 1 000F. Un tamure marathon viendra également agrémenter la journée, au tarif de 1000 F par adulte, et 500 F pour les moins de 13 ans.

Un grand tirage au sort viendra conclure la manifestation. A la clé : un paddle, une pirogue, ou un séjour à l’étranger.

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