Radio1 Tahiti

Journal de 12:00 le 09/01/14

Logement sociaux: les locataires de Erima accèdent à la propriété © Vaite URARII PAMBRUN

SOCIAL

Les locataires des logements sociaux de Erima enfin propriétaires

Bonne nouvelle pour la centaine de locataires des lotissements sociaux de Erima 1 à 3. Hier, le conseil des ministres a rendu exécutoire une délibération du Conseil d’administration de l’Office polynésien de l’habitat, OPH datant du 22 novembre. Cette délibération va permettre à ces locataires  d’accéder à la propriété. Une décision que certains d’entre eux attendaient depuis très longtemps.

Vaite Urarii Pambrun a rencontré ce matin, Louise et Marc, habitant d’Erima. Son reportage.

Ce n’est pas une surprise pour Louise et Marc locataires d’un logement à Erima 3 depuis plus d’une vingtaine d’années. Effectivement selon leurs propos deux réunions ont été tenues en novembre et en décembre dernier avec le président Gaston Flosse ainsi que le ministre du logement Marcel Tuihani. Mais reste que lors d’une de leur réunion, selon toujours les propos de Louise et Marc, il aurait été question d’un surplus de paiement de la part de certains locataires. Coco Dean premier adjoint à Arue, n’est pas dupe, certes il applaudit cette décision, mais reste vigilant car il y a encore beaucoup de problèmes techniques à résoudre.Comme Coco Deane le dit, la course aux élections, a belle et bien commencée.

TOURISME

 L’avion ATN foudroyé est toujours bloqué à Auckland

Nous vous en parlions ce matin, Le vol TN102 Auckland – Papeete, dont l’arrivée à Tahiti Faa’a était prévue hier soir à 21h55 , n’a pas pu décoller.L’appareil, lors de sa précédente rotation, a été touché par la foudre, et si le vol a pu arriver à Auckland sans problème, une fois au sol des vérifications d’usage s’imposaient. Contacté en milieu de matinée, la compagnie nous a révélé  qu’une partie de la carlingue a bel et bien été endommagée lors de l’incident, et nécessite d’être changée. La pièce n’est pas disponible sur place et sa livraison et son montage devrait entraîner l’immobilisation de l’appareil pour au moins 24 heures de plus. ATN ne possède aucun autre appareil sur place, les passagers devront donc prendre leur mal en patience avant de pouvoir rentrer.En attendant,  ils sont logés et nourris sur place, par la compagnie. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le 46 03 03 ou vous rendre sur le site internet de la compagnie : www.airtahitinui.pf

ECONOMIE

C’est l’inquiétude à Makatea après l’autorisation d’exploration des sols…

Hier le conseil des ministres a rendu un avis favorable au permis exclusif de recherche demandé par la société Avenir Makatea. La société australienne va donc pouvoir faire ses analyses pour déterminer si l’île contient encore assez de phosphate pour envisager une nouvelle exploitation du minerai. Sur place c’est l’inquiétude. Une grande partie de la population n’y est pas favorable. C’est le cas de Eli Poroi, ayant-droit et membre de l’association Fatu fenua no Makatea qui regroupe les propriétaires de l’île.

Inquiétude pour la biodiversité, pour leurs terres mais aussi manque de confiance… Convertir les habitants de l’île à sa cause ne sera pas facile pour Julien Mai. Le tavana soutien le projet et tient à rassurer sa population. Julien Mai y voit un potentiel de création d’emploi si le projet d’extraction secondaire venait à se concrétiser. Un projet qui ne serait selon lui mené que sur les zone précédemment exploitées sans toucher au reste de l’île.

SOCIETE

Focus dans ce journal sur les caméras de surveillance

Plus communément appelé vidéo protection de nos jours, le dernier JOPF a autorisé un grand nombre d’établissement à utiliser ces caméras de surveillance.

Comme tout ce qu’il relève de la sécurité intérieur – c’est un champ d’action de l’Etat, en Polynesie Française donc du Haut-commissaire. Une demande doit d’abord se justifier…Pour avoir l’autorisation de s’équiper de caméra de surveillance, le lieu doit être « particulièrement exposé à des risques de vols ou d’agressions ».  prévient la loi. La vidéo-protection est donc là pour assurer la prévention et la sécurité des personnes et des biens. Les autorisations sont accordées pour une durée de cinq ans renouvelables. Les éventuelles atteintes aux libertés individuelles restent cependant contrôlées. Chaque bâtiment doit avertir le public qu’il est équipé d’un système de vidéo protection de manière je cite « claire et permanente ». Cependant, si une personne veut récupérer les images qu’il la concerne, elle en a parfaitement le droit. Elle peut s’adresser au responsable du système de vidéo-protection de l’établissement afin d’obtenir un accès aux enregistrements qui la concernent et même, en vérifier la destruction dans un délai prévu. Mais Attention, des refus à cette requête sont possibles – dans certains cas. Dans des situations tenant à la sûreté du pays, à la défense, à la sécurité publique ou lorsque la vidéo protection est utilisée lors  de  procédures engagées devant la justice. Si un responsable d’établissement à la mauvaise idée d’utiliser les images à défunt frauduleuse, il sera puni de 3 ans de prison et de 45000 euros d’amende soit près de 5,5 millions de francs.

NOUVELLE-ZELANDE

En Nouvelle-Zélande, la dernière campagne de prévention routière fait parler d’elle

C’est la vidéo qui fait le buzz en ce moment, avec déjà plus de deux millions de vues sur you tube. Moins amusante que les vidéos qui cartonnent habituellement sur la toile, la dernière campagne néo-zélandaise de sensibilisation aux dangers de la conduite a déjà fait le tour du monde. Pas de sang et pas de cris, on y voit simplement deux automobilistes, sur le point de se percuter, arrêter le temps et sortir de leur voiture pour discuter et revenir chacun sur les erreurs de conduite qu’ils ont commises. La violence tacite de cette campagne repose sur le fait que malgré leurs excuses et leurs regrets, les faits sont irréversibles et  le drame ne peut être évité. Mais mieux que des mots…vous pourrez retrouvez la vidéo sur notre page Facebook et notre site internet au www.radio1.pf