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Journal de 12:00 le 18/02/14

Les associations pour la cause animale se mobilisent avant les municipales © DR

Les associations pour la cause animale se mobilisent avant les municipales © DR

SOCIÉTÉ

La Maltraitance animale : un sujet plus que jamais sur la table…

Et ce n’est pas un hasard, les associations pour la cause animale comptent bien profiter des élections municipales de mars prochain pour faire entendre leur voix. Plus de respect et de considération à l’égard des animaux, c’est ce que les associations réclament.

Car a quelques semaines des municipales, elles ont bien décidé de monter au créneau.Près de 2000 signatures récoltées et ça continue de grimper. Une pétition tourne en ce moment sur internet, elle demande aux candidats aux élections municipales de prendre position sur le problème de la maltraitance animale. Une action soutenue notamment par Teiva LC ou encore Mareva Georges et Mareva Galanter.

Mais ce n’est pas la seule pétition qui tourne en ce moment pour faire entendre les droits de nos amis les bêtes. Souvenez-vous de cette histoire qui avait défrayé la chronique il y a quelques semaines, celle du chien tué à coup de pierre par son maitre pour avoir mordu un enfant qui lui jetait des pierres. Un phénomène qu’il n’est pas rare d’observer ici et contre lequel d’ailleurs, vous aviez été nombreux à vous soulever, via notre répondeur.

Les associations de protection animalière semblaient à l’époque un peu découragée par l’aspect répétitif de ces maltraitances et la difficulté de se lancer dans une procédure judiciaire. Pourtant, elles ont finalement décidé de ne pas en rester là et se sont rassemblées en un collectif, qui a déposé plainte il y a quelques jours.

La  raison de ce revirement, c’est le concours de la Fondation Brigitte Bardot. Un aspect  nouveau dans cette affaire et une aide de taille pour ces associations polynésiennes, qui jusqu’alors, n’avaient pas plus de poids aux yeux de la justice, qu’un simple particulier.

La fondation de la star  a accepté de se porter partie civile dans  cette affaire, si toutefois le procureur José Thorel estime que l’affaire justifie une procédure judiciaire. Des conditions qu’il nous explique. Reste que beaucoup d’affaires de maltraitances animales sont classées sans suite.Pour appuyer la procédure le collectif a, lui aussi,  lancé une pétition de soutiens en ligne.

ENVIRONNEMENT

La clinique des tortues à Moorea fête ses 10 ans

45 000 visiteurs dont 30 000 scolaires ont entendu le message de la clinique sur la protection de la tortue, une espèce en voie de disparition. L’histoire commence en 2004 avec l’accueil de la toute première tortue malade par le vétérinaire Cécile Gaspard à Moorea.

10 ans après, ce sont des centaines de tortues qui ont été soignées dont plus de la moitié victimes de la pêche au fusil, au harpon, ou encore de captures accidentelles. Une décennie s’est écoulée et  Mathieu Petit biologiste marin à la clinique, dresse un bilan positif. Il est interrogé par Vaite Urarii Pambrun.

Mais voilà, malgré les différentes communications et  sensibilisations faites auprès de milliers de personnes, certains restent insensibles et continuent à flécher, à tuer cette espèce protégée. Aujourd’hui, les vétérinaires de la clinique observent une augmentation du nombre de tortues  imbriquées bléssées avec les fusils harpons, alors que sa chair est toxique.

A ce jour six tortues ont été équipées d’émetteurs satellites lors de leurs relâches. La fameuse Ariti, est l’une d’elle et elle a parcouru près de 9000 kilomètres.

EDUCATION

Le reo maohi a toujours autant de succès à l’université !

Mais passé les portes de la fac, c’est là que les premières difficultés apparaissent. Au fenua il faut savoir que près de 30% de la population des 15 ans et plus, parle tahitien à la maison, selon les chiffres de l’ISPF. Et plus on s’éloigne de la capitale, et plus ce chiffre grimpe.

Alors 20 ans après l’instauration de la filière à l’UPF, il y a toujours autant d’inscriptions…mais à la sortie les débouchés sont compliqués. 

CULTURE

Rolando Teraiefa est notre lauréat dans le concours Femmes des Outre-mer !

La photo, qui représente une matahiapo accoudée à sa fenêtre, était en compétition avec deux autres clichés  polynésiens pour illustrer l’égalité homme femme dans notre Pays. Au total, douze clichés ont été récompensés, un pour chaque territoire d’Outre mer. Ce cliché et les onze autres, seront exposés au public à partir du 8 mars prochain sur la façade du ministère des Outre-mer, à Paris.

En attendant, le cliché de Rolando Teraiefa est en ligne, sur notre site : radio1.pf

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