Le service de radiologie de l'hôpital d'Uturoa n'est pas en sursis © DR

SANTÉ :

Le service de radiologie de l’hôpital d’Uturoa n’est pas en sursis

C’est ce que précise la direction de la santé suite à un mouvement de soutien qui s’est créé autour du médecin radiologue de l’hôpital d’Uturoa. Il dénonce le fait que le poste de ce taote ne soit pas inscrit par la Direction de la Santé sur la liste des postes vacants en vue de la titularisation alors que l’hôpital d’Uturoa en avait fait la demande. Pour les soutiens, le fait que ce poste ne soit pas mis à concours pour une titularisation laisse craindre une suppression ultérieure, ce qui mettrait en péril le fonctionnement et l’avenir du service de radiologie de l’hôpital. Une pétition a été lancée la semaine dernière : 500 signatures auraient déjà été récoltées. Or, ce médecin est actuellement en poste à durée déterminé et ne peut être une nouvelle fois renouvelé, sauf s’il est titularisé. Pour la Direction de la Santé, il ne s’agit donc que d’une démarche d’une personne qui tente de pérenniser son poste en alertant la population. Jean-Marc Pujo, le Directeur de la Santé se veut rassurant : même si le poste n’est pas titularisé, le service de radiologie continuera bel et bien de fonctionner.

POLITIQUE :

Le Sénat étudie le projet de loi sur la régulation économique Outre-mer

Il s’agit d’un projet porté par Victorin Lurel. Dans son discours d’introduction, le ministre des Outre-mer rappelle qu’à l’origine de ce texte, il y a en effet quelques constats simples mais qui sont ressentis durement et douloureusement comme une injustice flagrante par les ultramarins. Le ministre précise que sur ces territoires, les prix de la plupart des biens et des services demeurent bien supérieurs à ceux de l’Hexagone. Or, dans le même temps les revenus y sont notoirement plus faibles. Pour autant la plupart des dispositions présentées dans le cadre de cette loi ne seront pas applicables à la Polynésie française et à la Nouvelle Calédonie en raison de leur statut d’autonomie. Pour Victorin Lurel, « il appartiendra aux autorités de ces deux territoires, si elles l’estiment opportun, de transposer celles des dispositions qu’elles jugent adaptées à leur situation locale ». Pour sa part, le Gouvernement central se dit prêt à les accompagner dans cette démarche, et veillera à ce que, dans les matières qui relèvent de sa compétence, comme les tarifs bancaires, les excès observés ne puissent perdurer. De son côté, le sénateur Richard Tuheiava a déposé plusieurs amendements afin d’inclure la Polynésie dans ce texte.

SOCIÉTÉ :

La violence a plusieurs visages

Les professionnels de santé du centre de consultations spécialisées en protection maternelle et infantile (CCSPMI) suivent depuis septembre une formation portant sur les violences au sein des familles. L’objectif de ces ateliers : apporter une plus grande compréhension du phénomène pour répondre aux attentes et venir en aide aux victimes, même s’il existe différents types de violences. En 2002, une femme sur 4 était victime de violences conjugales. En 2012, le dépôt de plainte a doublé. Notons que le 25 novembre c’est la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

SOCIAL :

Représentants syndicaux et direction d’Air France sont à nouveau réunis

Alors que la ligne Paris-Los Angeles-Papeete est en difficulté, les syndicats et la direction de la compagnie aérienne tentent de trouver une solution pour ramener la ligne à l’équilibre. 6 réunions ont été planifiées jusqu’au mois d’octobre. La première, la semaine dernière, était une réunion de cadrage des négociations. Selon le syndicat UNSA Air France Polynésie, cela devait également être la cas aujourd’hui. La semaine dernière, ce syndicat dénonçait justement cet état de fait, et que sur les 6 réunions hebdomadaires prévues, seuls 4 seront finalement consacrées aux négociations entre la direction et les partenaires sociaux. Un délai jugé bien trop court par l’UNSA Air France Polynésie, d’autant que les personnels précisaient la semaine dernière dans un communiqué qu’ils étaient prêts à revenir sur leurs acquis pour sauver leurs emplois.

Les habitants de Arue réapprennent le partage

Projet initié par la commune de Arue, en partenariat avec le Contrat Urbain de Cohésion Social et la C.P.S, les jardins partagés de Arue permettent à 10 familles du lotissement social de Erima de cultiver des lopins de terres. Les habitants peuvent ainsi y planter des tomates, des salades, et même des ananas qu’ils partageront ensuite entre eux. Un prestataire en agriculture a d’ailleurs dispensé plusieurs formations auprès des familles, leur prodiguant conseils et astuces en tout genre. Pour toutes ces familles, c’est un moyen de survivre durant cette période difficile. Le coût de cette opération s’élève à 2 800 000 Fcfp et s’inscrit dans la continuité des actions de cohésion familiale.

NOUVELLE-ZÉLANDE :

Tremblement de terre : exercice grandeur nature en Nouvelle Zélande

A 9h 26 mardi, près de 1,3 million de Néo-zélandais ont participé à un exercice national de prévention des tremblements de terre.

SPORT :

Coupe des Dom-Tom : les buts font la différence.

Tahiti s’est imposée dans son dernier match de poule face à la Nouvelle-Calédonie aujourd’hui à Paris sur le score de 1-0. Une victoire qui ne suffit malheureusement pas pour se qualifier pour la finale car dans le même temps, la Martinique a disposé de Mayotte 3-0. Trois équipes sont donc à égalité avec huit points : la Martinique, Mayotte et la Polynésie. Et c’est la Martinique qui se qualifie pour la finale grâce à une meilleure différence de buts devant Mayotte. Les Toa Aito terminent, eux, 3ème, laissant à la Calédonie la dernière place. Le bilan est donc plutôt satisfaisant pour la sélection tahitienne avec deux victoires et une défaite, mais des regrets persistent au vue du classement final extrêmement serré. Tahiti jouera le match pour la 5ème place face à la Guyane vendredi, à 16h30, heure locale.

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