Podcasts Journal de 12:00 le 29/11/14 Tamara Sentis 2014-11-30 30 Nov 2014 Tamara Sentis Chikungunya : la situation calédonnienne inquiète les autorités sanitaires du fenua © DR Chikungunya : la situation calédonnienne inquiète les autorités sanitaires du fenua © DRchi Santé On commence ce journal avec un point sur l’épidémie de chikungunya Dans son dernier bulletin de veille sanitaire, la direction de la santé estime désormais à plus de 18 000 le nombre de personne ayant contracté le virus en Polynésie depuis le début de l’épidémie. Seulement au cours de cette semaine 7 000 cas supplémentaires ont été recensés. 94% des malades ont été recensés à Tahiti et Moorea mais les chiffres révèlent que l’épidémie est en nette progression aux iles sous le vent. En nous sommes encore loin d’en avoir fini. Le chef du service des urgences du Taaone a déclaré hier que selon lui 70% de la population polynésienne serait touchée, à terme, par le virus. La cellule de coordination de la lutte contre l’épidémie a pris la décision de renforcer le nombre de médecins de garde le week-end sur l’île de Tahiti. Sur les zones Mahina-Papeete, Papeete- Punaauia et Taravao – la presqu’île, ils seront désormais 8 chaque weekend, contre 5 habituellement. Politique Au lendemain du vote à l’assemblée le Président Edouard Fritch a déclaré qu’il voulait « calmer les esprits » Hier, en marge des journées du Numérique, le président du Pays, Edouard Fritch, est revenu sur le vote de la résolution d’indemnisation des essais nucléaires. Vote qui a confirmé les dissensions existantes entre les élus de l’Assemblée de la Polynésie et le gouvernement, mais également au sein du Tahoeraa Huiratiraa. Pourtant le président du Pays préfère relativiser et, comme il le dit « calmer les esprits ». Il considère que c’est le nucléaire qui est un sujet sensible et non l’aspect politique qui a perturbé la majorité. Selon lui cette résolution aurait dû être plus réfléchie et surtout il aurait fallu qu’elle qu’elle implique plus de monde pour dégager un consensus. Social Concernant le bras de fer entre Total Polynésie et les gérants de station, et bien c’est toujours le status quo… Rien ne bouge en effet dans le conflit qui les oppose. 7 des 11 stations de Tahiti ont décidé de fermer leur porte jeudi en guise de protestation et, faute d’accord, elles n’ont toujours pas rouvert. Il s’agit des stations de : Faa’a, Papara, Taaone, Prince Hinoi, Hamuta, Tipaerui et Mamao. Les revendications portent je vous le rappelle sur la mise en place d’indemnités de départ dans les contrats de location signés par les gérants. Ils sont inquietes de voir Total Polynésie récupérer la gestion de leurs stations services et se rtrouver sans rien du jour au lendemain.Des indemnités ont finalement été consenties par la direction, mais elles sont jugées trop faibles par les gérants. Hier soir ils se sont réunis et ont décidé de maintenir la fermeture, au mois jusqu’à la reprise des négociations. Education Une journée d’explication sur le rôle des parents d’élèves La fédération des associations de parents d’élèves des écoles publiques lance un cri du coeur pour demander aux parents d’élèves de s’impliquer dans la vie scolaire de leurs enfants. C’est à ce titre qu’ils organisaient une journée d’information hier dans les locaux du CESC. Le but était de renseigner les parents sur leurs responsabilités en tant que parents d’élèves, et d’aider les associations de parents à assumer leurs fonctions. Il faut dire que, même si dans la forme, le rôle des parents au sein de l’école se limite à la récolte de fonds, dans les faits, il est bien plus important. Hier les associations de parents d’élèves ont également assisté à des conférences débats lors de cette journée. Ils n’ont pas manqué de dénoncer le nombre trop important de responsabilités qui leur incombait. Evènement Une marche contre la violence faîtes aux femmes Oui une marche pour se rappeler qu’au fenua, les violences faites aux femmes sont encore trop importantes. Organisée ce soir par l’association Vahine Orama de Moorea, l’évènement viendra clôturer les actions menées dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence faites aux femmes. Même s’il est difficile d’obtenir de réelles statistiques sur la question, les bénévoles savent, peut-être mieux que personne, que les violences intra-conjugales sont élevées en Polynésie. A 18h les participants de cette marche aux lampions prendront le départ de la mairie de Teavaro en direction de la plage de Temae. A 20h, la projection gratuite d’un film aura lieu. Un bus sera également mis à disposition gratuitement, il ramènera les intéressés dans les alentours de Haapiti. Et puis toujours concernant la violence faite aux femmes, le gouvernement a lancé cette semaine une campagne de communication visant à cibler les jeunes âgés de 14 à 18 ans, afin, « d’anticiper sur un cycle qui arriverait plus tard, et ainsi les ramener à des principes, des valeurs et des schémas qui tendent vers la normalité », a précisé Tea Frogier, ministre de la condition féminine. Les premiers résultats de cette campagne sont attendus pour novembre 2015. http://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2014/11/JOURNAL_12-00-le-29-nov.mp3Podcast: DownloadCliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)