Bruno Loyant ©DR

JUSTICE

Fin de garde à vue pour Bruno Loyan

L’avocat est entendu depuis mardi sous le régime de la garde à vue par les enquêteurs de la DSP dans le cadre d’une enquête portant sur un possible abus de faiblesse sur deux de ses clients. Une garde à vue sur le point de s’achever. D’après une source proche du dossier, Bruno Loyant devrait être mis en examen et faire l’objet d’un contrôle judiciaire.

POLITIQUE

Les membres de l’assemblée se sont réunis ce matin

Le débat d’orientation budgétaire (DOB) était au programme de la 4ème séance de la session budgétaire de l’Assemblée de Polynésie française ce jeudi. Le vice-président Nuihau Laurey y a présenté ce document de 136 pages donnant les orientations budgétaires de l’exercice 2014 : réduction des dépenses publiques, meilleure gestion de la dette, autant de dossiers développés lors de ce débat. Le DOB sera soumis, conformément à la loi du 27 février 2004 à l’examen à l’Assemblée dans les prochains jours.

EDUCATION

Intégrer davantage les polynésiens dans les échanges scolaires internationaux

Telle est la volonté du ministre de l’Éducation, Michel Leboucher qui a rencontré jeudi dernier à Bordeaux, le directeur adjoint de l’agence Europe Education Formation France (A2E2F). Au menu des discussions : la politique éducative du Pays, et l’accroissement de dispositifs d’échanges scolaires proposés par l’établissement, mandaté par la Commission européenne.

A partir de l’année prochaine, l’ensemble des programmes Comenius, Erasmus ou encore Leonardo Da Vinci seront regroupés sous un seul dispositif baptisé Erasmus +. Seuls 10% de jeunes sur le territoire accèdent à un niveau d’étude supérieur ou égal à la licence, contre 40% en métropole. Objectif donc, du ministre Michel Leboucher : permettre à un plus grand nombre d’étudiants de bénéficier de ces échanges. Le ministre a également profité de sa visite à Bordeaux pour y rencontrer des étudiants polynésiens. Et puis autre point abordé: le décrochage scolaire. C’est “un objectif prioritaire” a assuré Michel Leboucher.

ENVIRONNEMENT

Taina hisse son deuxième Pavillon Bleu

Le Marina Taina a été distingué, par ce label qui récompense l’ensemble des efforts faits pour concilier « tourisme et protection de l’environnement ». Actuellement présent dans 46 pays, le pavillon bleu est devenu une référence dans les domaines du tourisme et de l’environnement. Pour l’obtenir il faut renouveler la demande tous les ans afin de garantir l’engagement des entreprises dans un processus de qualité et du respect de l’environnement. Après la commune de Bora Bora c’est donc la Marina Taina, qui appartient au Port Autonome de Papeete, qui reçoit cette distinction. Pour Manutea Gay, référent qualité Pavillon Bleu, ce label aura « des conséquences économiques positives non négligeables ».

Comment mieux surveiller les espèces envahissantes en Polynésie ?

C’était tout l’enjeu d’ateliers de travail de trois jours qui ont réuni une vingtaine d’acteurs des cinq archipels de Polynésie. Organisé par la Direction de l’environnement et le Service du développement rural, ces tables rondes qui se sont conclues hier, ont permises la construction d’un réseau de veille sur l’arrivée d’espèces envahissantes. Mais que se cache derrière ce terme d’espèce envahissante ? Principalement des espèces qui ne devraient pas être sur le fenua car elles menacent l’écosystème en réduisant l’espace d’autres espèces.

SOCIETE

Halloween va faire trembler les fare

Ce soir on célèbre Halloween, la fête des citrouilles, des bonbons et surtout des monstres terrifiants. Une mode qui nous vient des Etats-Unis mais qui se démocratise partout dans le monde.
Seuls les fantômes ayant vécu au 5ème siècle se souviennent que le terme Halloween est une contraction de l’anglais All Hallows Eve qui signifie « la veillée de tous les saints ». Halloween est une fête païenne d’origine celtique. C’est à la suite de l’immigration irlandaise que cette coutume s’est déplacée vers les États-Unis.
A la fin du 19e siècle Halloween devient une réelle festivité, avec des déguisements et des décorations. Et c’est à cette période que les enfants costumés commencent à défiler dans les rues en frappant aux portes pour demander des bonbons sous peine de jeter un sort à quiconque refuserait.
Mais il n’y a pas que le fenua qui tremblera d’effroi cette nuit. Cette fête se popularise à travers le monde et dans toutes les cultures, mais certaines ont leurs propres fêtes des morts, parfois bien particulières.
En Roumanie, la célébration d’Halloween est liée au mythe de Dracula et de nombreux bals vampiriques sont organisés. En Belgique et dans le Nord de la France, la coutume veut que les enfants creusent des betteraves en forme de visage effrayant. Jusqu’à il y a quelques années, le 31 octobre était appelé Rommelbootzennaat, la nuit des betteraves grimaçantes. Le Japon a sa fête traditionnelle des morts : le O-Bon mais qui se déroule du 13 au 15 août.
En Russie, le Kremlin et l’Église orthodoxe tentent de freiner la popularité grandissante d’Halloween. Il est maintenant interdit de la célébrer dans les écoles de Moscou.
Au Venezuela, le président Hugo Chávez a déjà affirmé qu’Halloween répandait la terreur et qu’il fallait que la population résiste à l’envahissement de la culture américaine.
Malgré les voix qui se sont élevées contre cette américanisation croissante des traditions, de peur que des célébrations comme la Toussaint ne soient balayées. Halloween n’a pas fini de nous faire frémir…

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