La journée mondiale des lépreux, c'est ce weekend © DR

SANTE :

La journée mondiale des lépreux, c’est ce weekend

A cette occasion, la commune de Mahina a tenu une conférence de presse, ce matin, afin de présenter ses différentes actions. Car la ville abrite la dernière léproserie du fenua. Située à Orofara, ce village accueille aujourd’hui 6 lépreux et une centaine de descendants de malades. Il ouvrira ses portes dimanche. Egalement au programme de cette journée : de la danse et des chants, une projection du film « Si Tahiti m’était conté ! », et une table ronde entre les différents acteurs du secteur. Enfin, une exposition sur l’histoire de la lèpre en Polynésie est à découvrir dès maintenant dans la galerie marchande Champion.
Plus de 14 millions de malades de la lèpre ont été guéris dans le monde en 20 ans et le nombre de nouveaux cas détectés diminue : on en comptait plus de 228 000 en 2010, 219 000 en 2011. Pour en savoir plus sur la lèpre en général, et en Polynésie française en particulier, le docteur Lam N’Guyen fera un exposé vendredi, à 17h, au presbytère de la cathédrale de Papeete. L’entrée est gratuite.
Et à l’occasion de la journée mondiale des lèpreux, l’Ordre de Malte organise plusieurs quêtes ce weekend. Elles se dérouleront samedi, en journée, à la sortie des supermarchés, et samedi soir et dimanche, dans les différentes paroisses du fenua.
Les Polynésiens, chaque année, sont particulièrement généreux. L’année dernière, plus de 2 millions Fcfp ont été récoltés lors de ces quêtes.

POLITIQUE :

La loi sur le harcèlement est promulguée

La loi du Pays, relative à la discrimination et au harcèlement, vient de paraître au Journal Officiel de la Polynésie française. Cette loi, qui concerne aussi bien les salariés que les stagiaires en entreprise, a été adoptée à l’Assemblée de Polynésie à la fin du mois de novembre et vient modifier le code du travail. Les victimes de harcèlement moral et sexuel peuvent désormais se tourner vers l’inspection du travail, sans passer par le pénal. Et s’ils se retrouvent licenciés suite à un refus de subir ces pratiques, le licenciement pourra être annulé.

SOCIETE :

Prison de Papeari : le collectif maintient la pression

Une manifestation du collectif « Vaiari nui i te mata ara » était prévue ce mardi après-midi, à l’occasion de la visite à Papeari du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel. Sa visite ayant été annulée, la manifestation aussi. Pour autant, le collectif ne baisse pas les bras et continue de protester contre la construction d’un centre pénitentiaire sur la commune de Papeari.
A noter qu’une convention d’engagement partenarial (État-Pays-commune- Justice-CCISM-ADIE-MEDEF) pour l’emploi et le développement local destinée à accompagner la construction du centre pénitentiaire de la Polynésie française a été signée ce mardi.

3 combattants de plus en Polynésie

Philippe Leydet, le directeur de l’Office national des anciens combattants a remis, hier, la carte du combattant à trois nouveaux récipiendaires. Cette attribution a eu lieu à la Maison du Combattant, en présence des autorités militaires. Pour l’obtention de la carte, la démarche doit être personnelle et individuelle. Les conditions à remplir sont sont avoir 90 jours en unité combattante, avoir 5 citations au feu individuelle ou avoir appartenu à une unité ayant obtenu 9 citations au feu. La Polynésie française compte à ce jour 1 313 anciens combattants.

NOUVELLE-ZELANDE :

En Nouvelle-Zélande aussi le mariage gay fait débat

72 000, c’est le nombre de signatures récoltées par une association baptisée Family first (la famille d’abord) contre le mariage homosexuel. Elle vient de déposer la pétition sur le bureau de la commission parlementaire qui examine le texte de la proposition de loi pour légaliser le mariage gay.

SOCIAL :

Enfants du fenua et Croix rouge ne font plus qu’un

L’association Les Enfants du fenua, qui s’occupe d’offrir un soutien éducatif à des enfants des quartiers défavorisés, a été absorbée le 1er janvier dernier par l’association de la Croix rouge.
Rappelons par ailleurs que l’association recherche des marraines bénévoles. Vous pouvez les contacter au 74 17 05.

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