Radio1 Tahiti

Journal de 7:30 le 05/07/13

TOURISME :

Punaauia, future capitale du tourisme polynésien?

C’est en tout cas l’idée du président Gaston Flosse qui présentait hier son projet Mahana Beach. Avec le rachat du Sofitel Maeva Beach, dont l’accord de vente devrait être signé dans les prochains jours, le Pays s’offre les quelques hectares qui lui manquaient pour mettre au goût du jour son grand projet de réaménagement du littoral de Outumaoro. Une vaste zone touristique de 52 hectares qui s’étend de la Marina Taina à l’Intercontinental Tahiti. Une zone qui sera vierge puisque le Sofitel est jugé obsolète et sera rasé. Le projet Mahana Beach pourrait accueillir trois ou quatre hôtels pour une capacité totale de 1 300 à 1 500 chambres, un centre des congrès, un auditorium, un centre consacré aux sports aquatiques ou encore des espaces commerciaux. Le Pays mettrait à disposition des promoteurs intéressés la surface aménagée en proposant des baux de longue durée sur 90 ans. Car si le Pays a le foncier, il en appelle maintenant au privé pour l’aménager.Coûts estimés : entre 80 et 100 milliards Fcfp. Seule ombre au tableau idyllique présenté hier, les quelques 400 familles installées illégalement sur les terrains concernés.

SOCIAL :

A Bel Air, Dolores fait toujours de la résistance

Souvenez-vous, la semaine dernière, les familles qui squattaient le Bel Air recevaient du gouvernement une offre de relogement et quittaient les lieux. Toutes sauf une. Dolores est installée sur le site depuis 2003 et revendique une partie des terres. L’affaire est devant la justice. Et hier, après la présentation de son grand projet touristique, Gaston Flosse s’est rendu sur place pour assister au début de destruction de l’ancien hôtel et rencontrer la récalcitrante. Le dialogue s’est soldé par un refus catégorique de vider les lieux en échange d’un logement. Dolores veut aller jusqu’au bout de la procédure. Ce qui ne devrait plus tarder puisque la justice devrait trancher lundi.

POLITIQUE :

Teiva Manutahi, médiateur de la Polynésie française

La fonction, à peine validée par la commission des institutions de l’Assemblée de la Polynésie hier matin, serait d’ores et déjà attribuée à Teiva Manutahi. Contacté, l’intéressé n’a pas souhaité confirmer, préférant laisser l’annonce au gouvernement. Il confirme tout de même « en avoir entendu parlé ». A l’image de ce qu’était le médiateur de la République, le médiateur de la Polynésie française sera en charge d’améliorer les relations des citoyens avec l’administration dont il pourra également signaler les dysfonctionnements. Nommé par le Conseil des ministres pour quatre ans, le médiateur est censé avoir une pleine indépendance.

Brigitte Girardin, « super VRP  » de la Polynésie française

Les élus A Ti’a Porinetia à l’Assemblée se sont élevés, hier, contre la politique menée actuellement par le gouvernement Flosse. Outre la réforme fiscale et le rachat du Sofitel Maeva Beach, A Ti’a Porinetia a vivement critiqué la création d’un statut sur mesure pour Brigitte Girardin, future représentante spéciale de la Polynésie française. Pour Teva Rohfritsch, il s’agit de « pallier à l’inefficacité des parlementaires nationaux dans leur mission à Paris ». A Ti’a Porinetia s’est également élevé, hier, contre la réinstauration du Haut-Conseil. Pour Teva Rohfritsch, il ne serait pas étonnant que Brigitte Girardin en soit nommée présidente.

JUSTICE :

La commune de Moorea a été condamnée pour sa gestion des secours

Le 23 novembre 2011, notre collègue et ami, Hugues Fagot, partait faire du paddle dans le lagon de Haapiti. Pris dans un violent courant, il est tombé de sa planche et s’est noyé. Et c’est pour sa gestion des secours, pourtant immédiatement prévenus par sa compagne, que la commune vient d’être condamnée par le tribunal administratif à verser 16 millions d’indemnité à sa veuve et sa fille.

CULTURE :

Heiva : 2ème soirée de concours, ce soir

La deuxième soirée de concours du Heiva, c’est ce soir. Au programme, les groupes de chant Vaiarii Nui, Vaihoataua et Tamarii Afaahiti. Et pour la danse, vous retrouverez sur scène les groupes Faretou no haapu et Heikura Nui. Les billets sont en vente à partir de 1 500 Fcfp à Radio 1 Fare Ute, dans les deux magasins Carrefour, et sur la billetterie en ligne au www.radio1.pf.