Présidence de la Polynésie française © Cédric VALAX

Politique

Le président de la Polynésie sera élu demain…

Dans à peine plus de 24 heures Édouard Fritch quittera son siège de président de l’Assemblée pour celui de Président de la Polynésie française. Unique candidat du Tahoeraa Huiraatira, le dauphin de Gaston Flosse est assuré de la victoire grâce à la majorité absolue de son groupe au sein de l’hémicycle. Même l’opposition ne semble pas vouloir s’y opposer en annonçant depuis plusieurs jours qu’elle soutiendra le candidat orange. Un symbole adressé au président sortant. Pour autant, pas question de manquer l’occasion de s’exprimer à la tribune. Les deux formations de l’opposition devraient donc présenter un candidat et bénéficier ainsi d’un temps de parole de 45 minutes. L’UPLD réunissait hier soir son comité directeur pour décider qui d’Oscar Temaru ou d’Antony Géros fera acte de candidature. A Tia Porinetia devait en faire de même avec ses élus mais en raison de l’absence d’un d’entre eux, la réunion a été décalée à ce matin. Reste que les deux groupes devaient également valider qui seront les candidats aux élections sénatoriales. L’UPLD organise ce matin une conférence de presse pour présenter celui où celle qui sera au côté de Richard Tuheiava. Chez les jaunes, le choix sera annoncé au dernier moment, probablement demain soir puisque les candidats ont jusqu’à 18h pour s’inscrire. Du côté d’Édouard Fritch, s’il présentera officiellement son gouvernement mardi, les consultations ont déjà commencé. Mercredi il a longuement reçu Nuihau Laurey. On sait déjà depuis mardi soir et le grand conseil du Tahoeraa, que son actuel portefeuille de l’Économie et des Finances va être scindé en deux et qu’Édouard Fritch souhaite le garder dans son équipe, mais pas à l’économie où une personnalité de la société civile pourrait faire son entrée.

Emploi

Selon l’ISPF La création d’entreprise se maintient en Polynésie

Alors que l’indicateur du climat des affaires annonce du grand ciel bleu depuis quelques mois dans le monde de l’entreprise, l’ISPF vient de publier le bilan plutôt mitigé sur la création d’entreprise en 2013. Son taux reste plutôt stable depuis 2009, et les entreprises nouvelles représentaient 10% du parc fin de l’année dernière. En 2013 dans le secteur des services, les créations continuent à progresser mais sont au ralenti avec 1,2% d’augmentation contre 12 % en 2012. En revanche dans le secteur du commerce, elles, sont en chute libre, on comptabilise une baisse de 22%. Le secteur de l’industrie, lui, se porte bien, après un passage a vide en 2012 on enregistre une hausse de 33% des créations. Quant au secteur de la construction il continue paisiblement a avoisiner les 13% avec 324 entreprises crées en 2013. On peut donc remarquer que malgré une légère baisse de régime, globalement la création d’entreprise se maintiens en Polynésie. Toutefois qui dit créations d’entreprise ne dit pas forcement création d’emploi. 86 % des entreprises qui se sont crées en 2013, soit 2000 sur 2325, sont des entreprises individuelles, et 3% sont unipersonnelles, elles n’engendrent donc d’emploi que pour l’auto entrepreneur. Cette étude ajoute également des précisions intéressantes sur la nature des créateurs d’entreprise. Les femmes restent encore moins nombreuses que les hommes à se lancer dans la création, 57% contre 43%. Ces dernières sont largement majoritaires dans le secteur du service et de la santé, mais ne le sont plus dans l’éducation.

Société

Et si on embellissait les communes avec des fleurs ?

C’est ce que propose le ministère du tourisme avec le « Challenge des communes » qui a débuté le 3 septembre dernier. Objectif de cette première édition : embellir les abords de la route de ceinture de Tahiti et Moorea. Le gouvernement consacre une enveloppe globale de 10 millions Fcfp à cette opération. Les communes ont jusqu’au 30 septembre pour pouvoir s’inscrire. La remise des prix se fera le 13 décembre et la commune gagnante recevra, en plus d’un trophée remis en jeu chaque année, un chèque de 400 000 Fcfp.

Culture

Silence on tourne à Teahupoo !

Une grosse houle est attendue aujourd’hui à Teahupoo et ça fait le bonheur de la production du remake du film « Point Break  » qui est actuellement sur le spot. Décalé en raison de la Billabong Pro, le tournage tombe pile-poil alors qu’une houle de 3 à 4 mètres est attendues pour les prochaines 48h. Seront donc au rendez-vous des surfeurs pro comme Laird Hamilton et certains locaux pour jouer les doublures et la sécurité. A cette occasion, l’accès à la vague sera restreint aux autres surfeurs pour que l’équipe du tournage puisse filmer mais vous pouvez quand même venir assister à ce moment qui promet d’être grandiose.

Le Ori Tahiti Nui Solo qui change de nom et devient Ori Tahiti Nui compétition 2014

Ce concours, créé par Tumata Robinson et Manouche Lehartel en 2012 change de nom et ce n’est pas sans raison. Les années précédentes, les candidats avaient le choix, entre les catégories groupe ou solo. Pour cette troisième édition, les organisatrices innovent et créent la categorie « duo ». Favoriser la préservation, le rayonnement de la culture polynésienne à travers le monde, tels sont quelques uns des objectifs de ce Ori Tahiti Nui compétition 2014. Cette compétition se déroulera les 29 et 30 novembre prochain au Méridien Tahiti. Les inscriptions auront lieu, sur place à l’hôtel, les samedis 13septembre, 4, 25 octobre et 15 novembre de 9 à 14 heures. Il vous en coûtera entre 2000 et 2500 francs par personne. Attention Aucune inscription ne se fera après ces dates.

La France occupée revient sur les planches du Petit théâtre de la Maison de la Culture.

La compagnie du Caméléon vous propose à nouveau cette année « Lettre de délation » et « Résister, c’est exister », deux pièces qui reviennent sur l’occupation de la France lors de la seconde guerre mondiale et qui ont déjà remporté un franc succès à Tahiti en novembre dernier. François Bourcier, interprète seul sur scène une multitude de personnages passant de collabo à résistant, et présente ainsi deux points de vue différentes de ce passage de l’histoire. « Lettre de délation » se jouera uniquement ce jeudi à 19h30 au Petit théâtre de la Maison de la Culture. Pour « Résister, c’est exister » deux représentations sont prévues à 19h30, le vendredi 19 et le samedi 20 septembre. Le tarif des places varie de 2 500 Fcfp à 4 000 Fcfp pour une pièce. Pour voir les deux, un pass est proposé à 5000Fcfp. Les billets sont en vente aux Carrefours Arue et Punaauia, à Radio1 Fare Ute et sur notre billetterie en ligne au www.radio1.pf

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