Faits divers
Le bourreau de Blanc-Blanc sera jugé
L’histoire de cette chienne, égorgée dimanche pour avoir aboyé trop fort, connaitra son épilogue le 13 août prochain, date du jugement de son propriétaire. Une information de nos confrères de la Dépêche de Tahiti. Après enquête ce chômeur de 47 ans aurait reconnu les faits. La jeune chienne était turbulente et il avait prévu de l’abattre pour la manger. Sauf qu’une fois la gorge tranchée « Blanc-Blanc » a réussie à s’enfuir et à ce réfugier sous une voiture. C’est là qu’elle a été secourue par une voisine qui l’a conduite chez un vétérinaire. Malgré les soins apportés, la chienne n’a pas survécu. Devant le tribunal, le propriétaire de « Blanc-Blanc » est passible d’une peine de deux ans de prison et d’une amende de 3,5 millions Fcfp.
Société
La mosquée renflamme les passions
Discret depuis plusieurs mois, le Centre islamique de Tahiti est à nouveau au cœur d’une polémique. L’association cherche des fonds pour construire une mosquée en Polynésie française. La mise en place, en métropole, d’une collecte pour recueillir les dons des fidèles a provoqué l’émoi sur le territoire et les réactions politiques ne se sont pas faites attendre. Mercredi, la Présidence se fendait d’un communiqué rappelant les agissements illégaux de l’association qui avait ouvert en octobre dernier un lieu de culte sans avoir les autorisations nécessaires. Le gouvernement se dit également « particulièrement vigilant vis à vis d’initiatives extérieures dont on ignore la portée (…) le Président ne saurait cautionner une initiative qui masquerait une quelconque propagande islamiste. » Même inquiétude pour SandraLévy-Agamy qui dénonce « un projet de colonisation culturel. » Jeudi, dans un communiqué, l’élue rappelle, elle aussi, la liberté de culte et de religion, mais précise que « cette liberté ne doit pas devenir l’instrument d’un prosélytisme religieux dont les préceptes sont en tout point contraire au mode de vie et aux valeurs polynésienne et républicaine ». C’est donc la personnalité d’Hicham el Barkani et sa proximité supposée avec des milieux radicaux qui inquiètent nos élus. L’imam autoproclamé paye encore aujourd’hui les fruits d’une implantation, au mieux mal préparée, qui jette l’opprobre sur une religion bien loin de tous les clichés, parfois délirants – souvent violents et extrémistes, véhiculés sur les réseau sociaux et sites Internet. Car après les politiques, ce sont les polynésiens qui réagissent à cet appel au financement d’une mosquée en Polynésie française. L’amalgame entre islamique et islamisme est encore très marqué dans un pays où les musulmans vivent pourtant depuis plusieurs décennies en pratiquant leur religion sans que personne n’y trouve à redire. Stigmatisés, ils en sont les premières victimes. Depuis cette nouvelle polémique, le Centre islamique de Tahiti a renforcé sa communication sur le web. Après une page Facebook et un site internet récemment lancé, le CIT vient d’ouvrir un nouveau compte Facebook au nom, là encore, évocateur: Communication et Médiation des Musulmans de Polynésie, la page officielle du porte-parole de l’association.
Santé
Il n’y a pas d’autre cas de chikungunya
Aucun cas secondaire de chikungunya en lien avec la première personne malade détectée le 28 mai dernier n’a été mis en évidence. Mais la Direction de la Santé appelle les habitants de Mahina , Arue, Pirae et Fautaua à la vigilance et à consulter un médecin en cas de fièvre supérieure à 38,5°C et de douleurs articulaires. Une recommandation qui concerne aussi les voyageurs en provenance des Caraïbes, des Antilles françaises, de la Nouvelle-Calédonie, de Tonga, de Yap, de l’Asie, de l’Afrique ou de l’Océan Indien, zones qui sont actuellement touchées par la maladie. La consultation permettra de confirmer le diagnostic et de déclencher l’ensemble des mesures de lutte de terrain contre les moustiques porteurs du virus. Pour rappel, le premier cas de chikungunya est arrivé en Polynésie le 28 mai dernier. Face à cette menace, la patiente a tout de suite été prise en charge, et le Pays a mis en place des traitements préventifs dans les zones fréquentées par la patiente.
Société
Les exploitants de Pirogues de loisir reprennent confiance
Après avoir été sommé de stopper leur activité suite à de nombreux incidents, les exploitants des pirogues de loisir ont rencontré les autorités du Pays pour mettre à plat les bases qui devraient servir à la futur réglementation qui encadrera leur profession. La rencontre s’est déroulé mercredi et le dialogue a été constructif. D’autres réunions de travail sont programmées afin que l’interdiction temporaire d’exploitation puisse être levée. Les propriétaires des fare flottants sont confiant et espèrent reprendre leur activité avant la fin du mois.
Évènement
Laurent est l’heureux gagnant du jeu “En route pour RIO !”
Radio 1 en partenariat avec la compagnie aérienne Lan Tam, a offert hier un billet aller-retour pour le Brésil et deux places pour assister au match France-Equateur le 25 juin dans le stade de mythique de Maracana. « Ce dernier match des pools sera certainement très important » a pronostiqué Laurent, l’heureux gagnant. Le graal pour cet amateur de football. En tout se sont 1200 personnes qui ont joué sur le site de Radio1. Il a été tiré au sort parmi les 45 joueurs qui avaient donnés les bonnes réponses à notre grand jeu.
Tahitian Voice a mis le feu à la cocoteraie de l’InterContinental en folie !
Plus de 500 personnes ont répondues présentes hier soir pour cette deuxième soirée Tahitian Voice, qui s’est déroulée dans la cocoteraie de l’InterContinental Tahiti. Roxane Merlot était sur place. Son reportage dans notre podcast.
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