Les perliculteurs demandent la tête de Foster. © Radio1

ÉCONOMIE :

Touche pas à ma perle : les professionnels veulent la tête de Foster

C’est le feuilleton de la semaine et l’épisode d’hier n’a pas manqué de rebondissement.
Unis au sein du collectif « Touche pas à ma perle » pour dénoncer l’ingérence du Pays dans la commercialisation de la perle de culture de Tahiti, les professionnels refusent la création d’une structure dépendante de la Maison de la Perle, appelée Tahiti Pearl Consortium. Autre objet de leur colère : le coût, 79 millions Fcfp, de l’expertise confiée à Gaetano Cavalieri, le président de la Confédération Internationale de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie, initiateur du projet.

Premier coup de théâtre, hier matin, lorsque Bruno Maetz, désigné comme porte-parole en sa qualité de membre du conseil d’administration de la Maison de la Perle, a changé son fusil d’épaule lors du Conseil d’administration, adoptant le projet. Reste que la principale revendication des professionnels concerne l’entrée des politiques dans la commercialisation de la perle de Tahiti. Autant dire qu’ils se sentent trahis. Réunis dans l’après-midi, ils dénoncent toujours la décision unilatérale du gouvernement qu’ils qualifient de « hold-up ».

Dans un courrier adressé à Oscar Temaru, le collectif « Touche pas à ma perle » demande la démission de Temauri Foster, ministre de la Perliculture. Prochain épisode aujourd’hui puisqu’une rencontre est prévue entre les belligérants. La presse, quant à elle, bénéficiera d’une explication de texte ce matin à la Présidence.

SOCIÉTÉ :

Les salariés victimes de harcèlement enfin protégés

Les représentants à l’Assemblée de la Polynésie française ont adopté, hier, le projet de loi de Pays sur le harcèlement moral et sexuel au travail. Une loi qui, une fois promulguée, protégera aussi bien les salariés que les stagiaires en entreprise. Initiatrice de ce texte, Sandra Lévy-Agami avait retiré son projet après avoir reçu l’assurance du gouvernement du dépôt rapide d’une loi de Pays modifiant le code du travail. C’est chose faite. Et hier, dans l’hémicycle, elle en était le rapporteur.

SOCIAL :

CPS : A Tia I Mua fait appel à la solidarité des administrateurs

Au cours du conseil d’administration de la CPS du 22 novembre dernier, la confédération syndicale A Tia I Mua avait proposé le retrait de l’ensemble des avantages octroyés aux administrateurs par la Caisse de Prévoyance Sociale. Une proposition rejetée hier durant le CA de la CPS par la majorité des organisations syndicales des salariés ainsi que par le patronat. Pourtant, selon A Tia I Mua, les administrateurs de la CPS doivent « montrer l’exemple ».

SANTE :

Le plan choc de la Nouvelle-Calédonie

Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a présenté aujourd’hui une série de mesures fortes pour lutter contre les addictions au tabac, à l’alcool et au cannabis, qualifiées de « véritables fléaux sociaux ». Une information de notre partenaire Europe1 avec l’AFP.
Ce programme, baptisé Plan ISA pour « Informer, sensibiliser, agir », repose sur trois axes : taxer plus ces substances, restreindre leur accessibilité et réprimer les infractions. Il a été élaboré au regard des dégâts croissants de ces produits dans l’archipel. 60% des accidents de la route, qui sont proportionnellement quatre fois plus nombreux qu’en métropole, sont imputables à l’alcool. Pour Sylvie Robineau, en charge de la Santé au sein de l’exécutif calédonien, « Il s’agit d’un assemblage de mesures destiné à créer un choc afin de changer la norme sociale. Nous voulons envoyer un message très fort ».

SOCIAL :

L’art vient en aide aux enfants défavorisés

La galerie « l’Art en Fusion », en partenariat avec Radio1, organise une exposition de 14 artistes locaux à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 7 janvier. Une exposition pour soutenir l’école de voile de Arue, qui organise chaque année  la SAGA, cette opération en faveur des enfants défavorisés. 20% des bénéfices des ventes seront reversés à l’association de Doudou de St Cyr pour ainsi lui permettre de venir en aide aux enfants en difficultés. Rendez-vous donc dès aujourd’hui, à la galerie « l’Art en Fusion » pour faire une bonne action.

CULTURE :

« Les histoires d’ânes ne sont pas forcément des âneries »

C’est le titre du dernier ouvrage de Philippe-Victor Prudhomme, auteur notamment de Chienne de Vie à Tahiti et du Mystère Bougainville. Ce conte étrange et philosophique renoue les liens avec cet animal, bien moins glorieux que son cousin le cheval, mais tout autant présent aux côtés de l’homme. L’âne est aussi prétexte à aborder différents sujets de société. Philippe-Victor Prudhomme sera en dédicace ce matin, de 9h à 12h, à la librairie Fenua Presse de Arue, demain au tabac-presse de La Poste à Papeete, et dimanche lors de la journée d’adoption de la SPAP à Punaauia. Il sera également présent samedi prochain, le 8 décembre, à la librairie Archipels, dans le cadre du Salon du Livre.

La 2ème soirée du Hura Tapairu aura lieu ce soir

Ce sont 5 groupes qui vont monter sur scène dans le cadre de ce concours : Te Hono Hau, Rainearii, et Pupu Tuhaa Pae 1 s’affronteront dans les catégories Otea, Aparima, Mehura et Ori tahiti vahine et tane. Vailea et Tuiheitemarama concourront, quant à eux, uniquement dans la catégorie Mehura. Ça se passe ce soir, à partir de 19h00, au Grand Théâtre de la Maison de la Culture.

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