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Journée mondiale de la non violence éducative : des images et des outils

Sarah Dukhan et Sara Aline sont à l’origine de la série SOS Parents diffuée sur les télévisions locales. ©Parents autrement à Tahiti.

Le 30 avril est dédié à la promotion de la non violence éducative dans le monde et c’est l’occasion pour les adultes de découvrir des outils de gestion de situations conflictuelles avec les enfants. Pour ça, l’association Parents autrement à Tahiti organise une soirée de rencontres samedi, à l’éco-lieu à Faa’a de 17h30 à 20h30.

Découvrir les alternatives aux violences éducatives ordinaires, c’est ce que propose l’association Parents autrement à Tahiti au travers de ses actions. Mais de quoi parle-t-on ? Il s’agit bien entendu d’éviter la violence physique, mais aussi d’éviter les violences verbales encore répandues en 2022. « Ce qu’on appelle violences éducatives ordinaires, ce sont tous les petits mots des parents envers leurs enfants, des phrases qui peuvent être assassines et qui peuvent faire perdre confiance aux enfants », explique Sarah Dukhan. « Tu es nul, tu n’y arriveras jamais »… les exemples ne manquent pas. « On les dit souvent parce que ça fait partie de notre éducation, à cause de la fatigue, du quotidien, de sa propre colère et de ses émotions en tant que parent ».

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Sarah Dukhan est la réalisatrice d’une mini-série dont le but est de sensibiliser le public à une meilleure communication au sein du foyer, favorable au bien-être des enfants. SOS Parents, interprétée par Tuarii Tracqui et Patricia Thiollent, était diffusée sur les ondes locales de septembre à décembre 2021 et se retrouve sur Youtube. Des phrases typiques y sont décortiquées, et avec l’intervention de Parents autrement à Tahiti, des alternatives pour aborder des situations quotidiennes sont proposées.

Des solutions surtout

« On sait aujourd’hui grâce aux neurosciences, explique Sarah Dukhan, que le cerveau des enfants entre 0 et 6 ans n’est pas réceptif à ces phrases, ne comprend pas et les intègre de manière négative, ce qui peut avoir un impact sur l’estime de soi. » C’est donc aux parents d’apprendre à gérer leurs émotions, et à comprendre les enfants pour les accompagner. Une fois qu’on a identifié les comportements malsains, il faut pouvoir en adopter d’autres, et pour ça Parents autrement à Tahiti organise un moment d’échange avec le public. Il recevront les volontaires samedi 30 avril, à l’éco-lieu à Faa’a de 17h30 à 20h30. L’événement, gratuit pour les adhérents de l’association, soumis à une participation de 1 000 francs ou une plante pour les autres, est à retrouver sur Facebook, et les inscriptions sont bienvenues.

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