La Journée mondiale du diabète a été célébrée, vendredi, en fin de journée, dans les Jardins de Paofai.
Cet événement a pour but de mettre en avant les actions d’information et de sensibilisation à la prévention et au dépistage du diabète. A cette occasion, un fitness parc, ainsi qu’un parcours de santé, ayant pour objectif de favoriser l’activité physique de la population, ont été inaugurés.
Après l’inauguration de ces infrastructures sportives, la Direction de la Santé a organisé des cours collectifs proposant des activités rythmées telles que le Kuduro, le Hip-Hop ou le Bodyjam et des disciplines plus calmes comme le yoga et le Tai-chi. Des professionnels de la santé se sont également mobilisés afin de proposer au public des stands d’informations interactifs et ludiques ainsi que des mini-conférences sur le thème du diabète.
Cette journée s’est clôturée dans la soirée, avec un lâcher de lanternes bleues – couleur représentant la lutte contre cette maladie – en soutien aux personnes diabétiques.
Le parcours de santé de Paofai a pu être inauguré après 8 mois de travaux, grâce au financement du Pays et au partenariat des ministères et des services techniques de la Santé, de l’Equipement, des Affaires foncières et du service des moyens généraux de la Présidence. Un investissement de 15 millions Fcfp a été nécessaire pour ce projet.
La Journée mondiale du diabète a vu le jour en 1991 à l’initiative de la Fédération Internationale du Diabète (FID) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en réponse aux préoccupations de plus en plus vives suscitées par l’incidence croissante du diabète dans le monde. Cet évènement réunit des communautés partout dans le monde, dans le but de sensibiliser le public à cette problématique, en encourageant des citoyens et des groupes à mettre le diabète sous le feu des projecteurs.
En Polynésie française, selon une enquête réalisée en 2010, 10% de la population adulte déclare un diabète. Cette pathologie, lourde de conséquences pour le patient et son entourage, génère par ailleurs des coûts importants pour le système de protection sociale du Pays.
(D’après communiqué)