Lancées en 2016 par la fédération te la fédération Te Niu O te Huma, les Journées polynésiennes du handicap se tiendront bien cette année. Malgré quelques imprévus d’organisation, elles débuteront ce mardi et prendront place jusqu’au 26 avril à Aorai Tini Hau. Pour cette nouvelle édition, c’est la thématique du sport qui a été retenue. Une vingtaine d’associations seront présentes.
Les Journées polynésiennes du handicap sont mises en place par la fédération Te Niu O te Huma pour évaluer chaque année les avancées dans le domaine et pour sensibiliser la population au handicap. Pour cette septième édition, elles ont pour thème le sport. Henriette Kamia, présidente de la fédération explique que ce thème fait un écho aux Jeux olympiques bien sûr, mais pas seulement. « C’est aussi parce que le sport est un bon moyen de favoriser l’insertion sociale et professionnelle. »
« Des cancans », mais pas de souci avec le Pays
Elles ont eu lieu pour la première fois en 2016 et se déroulent depuis chaque année à l’exception de la crise Covid. Avec le recul, la fédération se réjouit des avancées. Elle travaille main dans la main avec le Pays et l’assemblée pour faire évoluer les lois. La présidente cite : la possibilité de cumul des revenus pour les personnes handicapées qui peuvent ainsi travailler et conserver leur allocation de base, la considération des personnes handicapées dans les établissements recevant du public, la remise à plat des cartes d’invalidité, de stationnement… Cette année, des imprévus de dernières minutes ont chamboulé les habitudes des organisateurs. « Il y a eu des cancans, bon, c’était un peu déformés, note Henriette Kamia. C’est vrai que tous les ans on n’a jamais eu de problème pour avoir les chapiteaux, le matériel du Pays on n’a pas pu les avoir cette année car il y a les Jeux Olympiques. C’est le ministère de la Solidarité qui nous a soutenus. C’est résolu. On a eu des compléments par des mairies, celle de Pirae, Papeete. »
Des progrès, mais encore du chemin
Henriette Kamia se réjouit d’avoir pu fédérer tous les types de handicap. Te Niu O te Huma regroupe une trentaine d’associations. Les maladies mentales restent un « gros souci », il reste du chemin, mais cela progresse. Elle constate enfin que « les personnes porteuses de handicaps elles-mêmes s’impliquent. Des présidents d’associations et vice-présidents sont porteurs de handicap. On s’implique, car qui peut mieux parler de nous que nous-même ? Il y a 15 ou 20 ans, on parlait d’inclusion, on trouvait qu’on était un peu avant-gardiste, et aujourd’hui, cela devient une réalité. »
Le programme :