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Justice: une semaine décisive pour Gaston Flosse

Retour de l'affaire Haddad-Flosse devant la cours d'appel de Papeete © Cédric VALAX

Retour de l’affaire Haddad-Flosse devant la cours d’appel de Papeete © Cédric VALAX

C’est ce lundi que s’ouvre le procès, en appel, de l’affaire dite Haddad-Flosse où le président du Pays a été reconnu coupable de trafic d’influence et de corruption active en première instance. Mais c’est surtout mercredi que la Cours de cassation étudiera le pourvoi du président dans l’affaire des emplois fictifs. Si la plus haute juridiction venait à confirmer les peines, Gaston Flosse perdrait tous ses mandats.

Rappelons que dans la première affaire, rejugée ce lundi par a Cours d’appel de Papeete, il est reproché à Gaston Flosse d’avoir, entre 1993 et 2005, reçu plus de 185 millions Fcfp des mains de l’homme d’affaires Hubert Haddad. En contrepartie, les sociétés de ce dernier auraient été avantagées pour rafler les appels d’offres des entreprises du Pays, comme l’OPT dont il gérait l’annuaire.

Dans cette affaire de corruption, Gaston Flosse et Hubert Haddad avaient été condamnés en première instance à cinq ans de prison, dix millions Fcfp d’amende et cinq ans de privation des droits civiques, civils et de famille, synonyme d’inéligibilité pour le président-sénateur reconnu coupable de trafic d’influence et de corruption active.

A la veille de son procès, le président du Pays se dit serein et dénonce l’acharnement de la justice à son encontre. Il est interrogé par Vaite Urarii Pambrun.

Dans l’affaire des emplois fictifs, Gaston Flosse a été condamné en appel à quatre ans d’emprisonnement avec sursis, 15 millions de Fcfp d’amende et trois ans d’inéligibilité.
Une condamnation dont le président à fait appel devant la Cours de cassation, le dernier recours possible.

La décision de la Cours de cassation est donc très attendue puisqu’elle pourrait sceller l’avenir politique du président de la Polynésie.

Mais Gaston Flosse n’est pas le seul à être concerné par la décision qui sera rendue par la Cours de cassation. Dix autres condamnés en appel on saisit la juridiction et certain risquent aussi de voir leur peine d’inéligibilité confirmée. C’est le cas par exemple pour Bruno Sandras, maire de Papara et des syndicalistes Cyril Legayic et Jean-marie Yan Tu.

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1 Commentaire

  1. Iritahua
    23 juin 2014 à 7h30 — Répondre

    Ia orana
    Comme tous citoyens lorsqu’on fait des bêtises, il faudra accepter la décision de la Justice.
    AU GNOUF

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