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Kressmann appelle les élus à « libérer le numérique »

©Cédric Valax

Olivier Kressmann a été reconduit jeudi à la tête du Medef Polynésie. Deux années supplémentaires durant lesquelles il défendra la position de l’organisation patronale sur des dossiers tels que la réforme de la PSG, de la fiscalité et plus généralement la réforme du « logiciel économique de la Polynésie française ». Allusion au développement du numérique qu’Olivier Kressmann juge indispensable pour créer de la richesse et donc des emplois. Reste maintenant pour le patronat à se faire entendre du gouvernement…

Jeudi, le Medef Polynésie était appelé à renouveler son bureau. Sans surprise Olivier Kressmann a été reconduit dans ses fonctions après deux années qu’il estime globalement positives avec, entre autre, quelques dossiers arrivés à leur terme comme la prorogation de la défiscalisation jusqu’en 2025, la mise en place de la haute autorité de la concurrence et plus globalement la mise en place d’un « vrai dialogue avec les partenaires sociaux et le gouvernement ». Les deux années qui s’annoncent elles aussi intéressantes pour le président du Medef. Si l’important pour lui est de « s’occuper de ceux qui n’ont pas d’emploi », les réformes de la PSG et de la fiscalité sont deux des dossiers importants où le Medef devra arriver à se faire entendre. P-dg d’une société d’informatique, Olivier Kressmann parle d’ailleurs de réforme du « logiciel économique de la Polynésie française ». Allusion toute trouvée au développement du numérique qu’il juge indispensable. Selon lui, la Polynésie française à pris du retard et le monde de l’entreprise a été oublié.

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Malgré la volonté annoncée par le gouvernement de développer le numérique, avec quelques annonces parfois maladroites, comme celle du ministre de la relance économique, Jean-Christophe Bouissou, qui déclarait début mars que les Polynésiens n’avaient pas à se plaindre de la vitesse de connexion au réseau , le Pays n’a pas encore pris la pleine conscience du vecteur de développement qu’il représente, estime Olivier Kressmann. Le patron des patrons en appelle donc à la libéralisation du secteur.

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Olivier Kressmann annonce qu’il continuera à soutenir le gouvernement. « Ça n’est pas prendre une position politique, c’est prendre une position de responsable par rapport au développement économique », plaide le président du Medef.