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La Caisse de soutien des prix du coprah disparaît

L’établissement public, dit le gouvernement, n’est plus adapté et approprié au contexte réglementaire actuel. Ses missions sont transférées à la Direction de l’agriculture, qui sera chargée des relations avec l’Huilerie de Tahiti.

Les relations contractuelles entre la Caisse de soutien des prix du coprah (CSPC) et la S.A. « Huilerie de Tahiti » sont actuellement encadrées par une convention « transitoire » dont le terme est fixé au 31 décembre prochain.

En raison, notamment, des évolutions règlementaires constatées dans la période récente relatives aux règles de passation de marchés publics et conventions de mandat, il s’est avéré être nécessaire de faire évoluer ces relations contractuelles dans une relation plus directe entre la Polynésie française et l’Huilerie de Tahiti.

La chambre territoriale des comptes, dans son rapport sur la caisse en novembre 2017, évoquait déjà la nécessité de transformer les modes d’intervention du Pays dans la filière du coprah.

* Lire aussi : https://www.radio1.pf/la-mission-impossible-de-la-caisse-de-soutien-au-coprah/

Ainsi, l’intervention de l’établissement public administratif « Caisse de Soutien des Prix du Coprah » n’est plus adaptée et appropriée au contexte règlementaire actuel.

En conséquence, la dissolution de la CSPC est actée par le Conseil des ministres pour une fin d’activités au 31 décembre prochain. À compter du 1er janvier 2020, les missions exercées par la Caisse de soutien des prix du coprah sont transférées à la Direction de l’Agriculture.

Toutes les missions de cette Caisse seront dorénavant assurées par la Direction de l’agriculture qui aura en charge de rembourser à l’Huilerie de Tahiti les achats de coprah à prix subventionnés.

Avec communiqué.

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