ENVIRONNEMENT – La pollution chinoise pourrait être responsable d’épisodes climatiques extrêmes aux États-Unis. Ou quand un pollueur en pollue un autre.
Pollution. La pollution en Chine provoquerait-elle des épisodes climatiques extrêmes… aux États-Unis ? C’est la conclusion à laquelle est arrivé un groupe de scientifiques américains. La recrudescence de cyclones et pluies diluviennes dans l’océan Pacifique pourrait être directement le fruit de la forte pollution émise par l’un des plus gros pollueurs du globe, la Chine.
Selon ces scientifiques, la pollution chinoise provoquerait en effet l’intensification des tempêtes dans une zone précise de l’océan Pacifique, connue pour être le lieu de formation des tempêtes qui frappent ensuite les États-Unis. Elles « se développent en dehors du contient asiatique, et parcourent le Pacifique, avant d’entrer sur le territoire américain par la côte ouest », explique au journal britannique The Guardian Ellie Highwood, chercheuse anglaise sur le climat. Cette pollution, majoritairement causée par des activités humaines et industrielles, provoquerait également le réchauffement d’une masse d’air allant du Pacifique au Pôle nord.
La Chine lutte depuis des décennies contre la fréquence des épisodes de pollution, que des scientifiques ont récemment comparé à un « hiver nucléaire« . En février, un Chinois avait pour la première fois décidé de porter plainte contre le gouvernement pour son incapacité à résoudre le problème de la pollution. “Je veux montrer à tous les citoyens que nous sommes les vraies victimes de cette pollution atmosphérique”, avait-il indiqué.
POLLUTION – « Hiver nucléaire » en Chine
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