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La cigarette électronique pourrait être plus cancérigène que le tabac

© maxppp

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Une étude japonaise pointe les dangers du vapotage, qui serait parfois plus nocif que le tabac.

Vapoter peut être plus dangereux que fumer. C’est la conclusion d’une étude japonaise rendue publique jeudi. Selon ce document brut, sans conclusion définitive, les vapeurs de cigarettes électroniques contiennent des substances cancérigènes, en quantités parfois bien supérieures à la fumée de tabac. Il ressort notamment que les vapeurs absorbées comportent entre autres souvent du formaldéhyde, un composé aussi appelé formol considéré comme favorisant les cancers, de l’acroléine, du glyoxal (ou éthanedial) ou encore du méthylglyoxal et de l’acétaldéhyde (ou éthanal).

Des variations importantes entre marques. Les tests ont été réalisés avec une machine qui effectue à chaque fois une série identique de 15 bouffées, à dix reprises, à partir de la même cartouche, avec des pauses. « Les taux varient grandement d’une marque à l’autre et même pour une même marque d’un échantillon à l’autre », ont cependant souligné les chercheurs qui ont mesuré les concentrations de ces différentes substances pour diverses marques, non citées, de cigarettes électroniques.

Des études contradictoires. Ce rapport de l’Institut national de la santé publique a été remis jeudi au ministère japonais de la Santé qui se demande, à l’instar de ses homologues d’autres pays, dans quelle mesure il est nécessaire de réguler l’usage des e-cigarettes employant des liquides parfumés. Celles sans nicotine profitent d’un vide juridique, alors que la vente de celles dégageant de la nicotine est encadrée par la loi sur les produits pharmaceutiques. Mais l’interrogation n’est pas propre au Japon et est de celles qui dégénèrent facilement en polémique sur fond d’études scientifiques parfois contradictoires

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L’OMS met en garde. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé en août d’interdire la vente des cigarettes électroniques aux mineurs et leur usage dans les lieux publics fermés, estimant que celles-ci présentaient un « grave danger » pour l’adolescent et le foetus. En conséquence, l’OMS recommande d’interdire aux détaillants de vendre ces produits aux mineurs et d’éliminer les distributeurs automatiques « presque partout ». Les ventes mondiales de cigarettes électroniques s’élèvent actuellement à quelque 3 milliards de dollars par an contre 2 milliards en 2012 et pourraient, selon certains spécialistes, atteindre 10 milliards d’ici à 2017.

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Source : Europe1

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