Suite à l’attentat dans la salle de rédaction de Charlie Hebdo à Paris, où douze personnes ont été tuées et une dizaine d’autres ont été blessées, la classe politique polynésienne a massivement réagi pour apporter son soutien aux familles endeuillées, mais aussi pour dénoncer cette atteinte à la liberté.
Heremoana Maamaatuaiahutapu, conseiller à la Culture, et représentant le gouvernement actuellement en déplacement à Rapa, a considéré que cet acte était « odieux » et affirmé qu’il était fermement « condamné » par le gouvernement.
Le Tahoeraa Huiraatira, au travers de Marcel Tuihani, a été « très peiné ». Pour le parti orange, il s’agit d’un : « acte qu’il faut condamner avec fermeté. La démocratie, la liberté d’expression ont été bafouées ».
Tony Géros, pour l’UPLD, considère cet acte comme « inacceptable, irresponsable et inqualifiable ». Il affirme aussi que « nous devrons faire attention à nos frontières, à tous ceux qui entrent dans le pays ».
Moetai Brotherson, lui aussi pour l’UPLD, explique avoir été « choqué » lorsqu’il a appris la nouvelle. Il considère que cet acte est « dangereux pour la démocratie, c’est la liberté de penser qui est en danger, la liberté de s’exprimer, de sourire. C’est grave« .
Teva Rosfritsch président du groupe A Ti’a Porinetia a été lui « horrifié par ce qui s’est passé ». Il appelle même le gouvernement central « à réagir » et à « arrêter, sous couvert de grandes phrases sur la tolérance, d’accepter que des terroristes puissent faire ce genre d’action« .
Nicole Bouteau a été elle aussi « extrêmement choquée et triste ». Elle dénonce une attaque contre la liberté.
Eric Minardi, représentant du Front National en Polynésie, s’est dit « choqué » et « bouleversé » par cette attaque. Il considère que : « ces actes barbares existeront encore parce que nous sommes un peu trop angéliques et nous ne voyons pas que le diable est dans notre maison« .