Depuis 2004, date de sa création, la clinique de Moorea se bat contre le braconnage des tortues, et lutte pour la préservation de cette espèce protégée.
45 000 visiteurs dont 30 000 scolaires ont entendu le message de la clinique sur la protection de la tortue, une espèce en voie de disparition.
L’histoire commence avec l’accueil de la toute première tortue malade par le vétérinaire Cécile Gaspard à Moorea, présidente aujourd’hui de l’association Te Mana O Te Moana.
Une décennie plus tard, ce sont des centaines de tortues qui ont été soignées dont plus de la moitié victimes de la pêche au fusil, au harpon, ou encore de captures accidentelles.
Mathieu Petit biologiste marin à la clinique, dresse un bilan plutôt positif :
Mais voilà, malgré les différentes communications et sensibilisations faites auprès de milliers de personnes, certains restent insensibles et continuent à flécher, à tuer cette espèce protégée.
Aujourd’hui, les vétérinaires de la clinique observent une augmentation du nombre de tortues imbriquées qui sont blessées par des fusils harpons, alors que leur chair est toxique.
A ce jour, six tortues ont été équipées d’émetteurs satellites lors de leurs relâches. La fameuse Ariti, est l’une d’elle et elle a parcouru près de 9000 kilomètres.