A quelques jours du second tour des élections territoriales, seuls deux syndicats ont répondu favorablement à la traditionnelle invitation du gouvernement pour exposer leurs doléances : la CSTP-FO et le STIP.
Comme annoncé lundi après-midi, seules deux des six organisations syndicales invitées par le gouvernement, la CSTP-FO et le STIP, ont répondu favorablement à la traditionnelle rencontre du 1er mai pour évoquer avec les ministres présents des sujets qui font l’actualité sociale en Polynésie.
Les rencontres ont débuté à la présidence dès 9 heures en présence de la ministre du travail, Tea Frogier, et du ministre des Solidarités et de la santé, Jacques Raynal. D’après les leaders syndicaux, les échanges ont été cordiaux même si chacun avait préparé une liste exhaustive de doléances à soumettre au gouvernement.
Pour le STIP, le dossier des rythmes scolaires fait parti des priorités pour améliorer les résultats des élèves, comme l’explique Diana Yieng Kow, secrétaire générale du STIP/AEP UNSA éducation.
La secrétaire générale du STIP a également souhaité réaffirmer la volonté des fonctionnaires d’état de garder leur système de cotisation des retraites auprès de la sécurité sociale métropolitaine. Pas question donc d’être affilié à la CPS.
Concernant les tensions entre le gouvernement et les représentants syndicaux qui n’ont pas souhaité répondre à l’appel du gouvernement, Diana Yieng Kow dit « respecter leur choix ».
Du coté de la CSTP-FO, actuellement divisée après le départ d’Angélo Frébaut, le secrétaire général par intérim, Jean-Paul Urima, prône un retour au dialogue plus serein pour « arriver à des fondamentaux plus sains en terme de syndicalisme ». La délégation de la CSTP-FO a souhaité évoquer une douzaine de points dont la réforme de la PSG.