La CSTP-FO reste sur la première marche du podium en nombre de sièges et de voix dans les comités d’entreprises, même si ce dernier perd tout de même près de 350 voix sur les chiffres provisoires 2017-2018 validés mercredi par l’inspection du travail. La CSIP et Otahi gagnent tous deux 6 sièges, alors que A Tia i mua en perd 10.

Les chiffres provisoires de la représentativité syndicale dans les comités d’entreprises, ainsi que ceux des délégués du personnel des confédérations syndicales pour 2017-2018 ont été validés mercredi par l’inspection du travail. Selon nos informations, la CSTP-FO reste en tête pour ce qui est des sièges en comité d’entreprise. Le syndicat gagne même trois sièges par rapport à la période 2016-2017 et passe à 164 élus en comité d’entreprise. La CSTP-FO perd en revanche près de 350 voix. Notons que ces chiffres ne prennent pas en compte le départ de Mahinui Temarii et Jean-Paul Urima de la CSTP-FO en juin dernier et la formation du « Rassemblement des travailleurs polynésiens–Amuitahiraa rave ohipa no Porinetia » en août dernier.

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Les prochains chiffres devraient donc représenter plus précisément l’effet de la scission au sein de la CSTP-FO. Du côté des syndicats, on annonce d’ores et déjà une perte de près de 1000 adhérents à la CSTP-FO.

La CISP talonne A ti’a i mua

La confédération qui perd le plus de sièges au sein des comités d’entreprise est A ti’a i mua. La confédération passe de 111 à 100 élus. La CSIP dépasse même A ti’a i mua en nombre de voix. La CSIP ainsi que Otahi font une nette progression en nombre d’élu CE et gagnent tous deux 6 sièges. O oe to oe Rima gagne lui aussi un siège ainsi qu’une trentaine de voix.