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La CSTP/FO toujours le premier syndicat

Un congrès de la CSTP-FO en 2018 ©Archives Radio1

Le gouvernement a publié les chiffres de la représentativité des organisations syndicales de salariés en Polynésie française. La CSTP-FO reste en tête avec 9 166 voix, soit 25,74% des suffrages.

Peu ou pas de changement du côté de la représentativité des syndicats de salariés. C’est toujours la CSTP-FO qui est en tête avec 9 166 voix, soit 25,74% des suffrages. La confédération A Ti’a i Mua arrive ensuite avec 6 878 voix, soit 19,31% des suffrages. La CSIP complète le podium avec 6 518 voix, soit 18,30% des suffrages. En quatrième position, on trouve Otahi avec 6 495 voix, soit 18,24% des suffrages ; et enfin, la confédération O oe to oe Rima avec 3 698 voix, soit 10,38% des suffrages.

Le Code du travail précise que, pour pouvoir bénéficier de la représentativité au niveau de la Polynésie française, toute organisation syndicale de salariés ou toute union syndicale de salariés doit avoir obtenu, au cours des deux dernières années, une moyenne de voix aux élections des délégués du personnel, titulaires et suppléants, supérieure à 5% du nombre de voix exprimées. La commission de validation, réunie le 2 février dernier, a donc reconnu ces cinq organisations syndicales comme représentatives au niveau de la Polynésie française.

Cette représentativité sert également à déterminer le montant de la subvention que recevra chaque organisation syndicale pour son fonctionnement. En 2021, la CSTP/FO avait touché 4,7 millions de francs, A Ti’a i Mua 3,1 millions, CSIP 2,8 millions, Otahi 2,2 millions et enfin O oe to oe Rima, 2,5 millions.

En 2019 et 2020, la répartition était sensiblement la même : CSTP/FO, A Ti’a i mua et la CSIP étaient les trois premiers syndicats, suivis de Otahi et de O oe to oe Rima.

Avec communiqué