Avoir la présidence du Conseil d’administration de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) ne suffit pas à la CSTP-FO. Le syndicat a assigné le Pays devant la justicepour récupérer le siège qu’il a perdu au profit de la CSIP, passant de 5 à 4 sièges.
La CSTP-FO veut récupérer le siège qu’elle a perdu au sein du conseil d’administration de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) au profit de la CSIP.
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Le syndicat demande au tribunal administratif d’annuler les arrêtés, pris par le conseil des ministres et par le Président du Pays, concernant la répartition et la nomination des membres du conseil d’administration de la CPS.
Une réduction « injustifiée » selon la CSTP-FO
Dans sa requête la CSTP-FO fait référence à l’arrêté portant organisation et fonctionnement de la caisse de compensation des prestations familiales du territoire des EFO et met en exergue l’article 5. Il est stipulé que ce sont les « quatorze représentants des organisations professionnelles de salariés les plus représentatives » qui siègent au CA. La CSTP-FO considère que la réduction du nombre de ses représentants de 5 à 4 est « injustifiée ». Le syndicat estime que leurs « scores respectifs (…)(aux élections professionnelles, ndlr) ne permettent pas de justifier que la CSTP-FO ait perdu un siège tandis que la CSIP ait obtenu un siège supplémentaire ».
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La prise en compte des salariés du privé et du public
Le syndicat CSTP-FO souligne aussi que le Pays a « manifestement ignoré (…) de se référer à la représentativité des organisations syndicales de salariés de droit privé mais aussi des agents de droit public ».
La CSTP-FO rappelle qu’elle est « l’organisation syndicale la plus représentative au sein du secteur public ». Elle fait d’ailleurs référence à sa représentativité au sein du Conseil supérieur de la fonction publique (CFSP), où elle comptabilise 4 sièges sur 6.
« C’est pour l’honneur d’une seule personne » Sommers de la CSIP
Du côté de la CSIP, Eugène Sommers affirme que la CSTP-FO a perdu 5 points en un an alors que la CSIP a des chiffres en augmentation. Il déplore que « les salariés soient oubliés » au travers de ces batailles syndicales. Eugène Sommers considère que cette requête est pour « l’honneur d’une seule personne ».
Le secrétaire général de la CSTP-FO et également président du conseil d’administration de la CPS n’a pas voulu s’exprimer.