En mission actuellement à Paris, la vice-présidente Éliane Tevahitua, chargée notamment de la Culture, a présenté, mardi, la candidature du ‘Ori Tahiti au comité du patrimoine immatériel de l’Unesco. Une relance pour un dossier qui avait déjà été soutenu, sans succès, par le gouvernement d’Édouard Fritch entre 2017 et 2019. Avec Outremers360°.
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Cette présentation s’est déroulée devant les membres du comité du patrimoine ethnologique et immatériel réunis à Paris, dans les espaces du Ministère national de la Culture. La Vice-présidente était assistée de Fabien Mara-Dinard, directeur du Conservatoire artistique Te Fare ‘Upa Rau et de Matani Kainuku, chef de groupe et Inspecteur de l’Éducation nationale.
La délégation polynésienne a, dans un premier temps, présenté les raisons pour lesquelles elle proposait à l’État ce classement : véritable trésor vivant partagé par tous les Polynésiens, la Danse tahitienne porte de nombreuses valeurs en lien avec les objectifs de développement durable prônés par l’UNESCO, qu’il soit question d’expression culturelle, de lien social, d’économie circulaire, de santé et bien évidemment d’éducation.
La délégation a par la suite répondu aux questions des membres du comité, qui proposera à Rachida Dati, ministre de la Culture, la candidature que la France défendra lors de la prochaine session de l’UNESCO. Pour rappel, le gouvernement de la Polynésie avait, le 21 février, formulé le vœu de soutenir une nouvelle fois la candidature de la Danse tahitienne au patrimoine immatériel, initiée pour la première fois en 2017. À l’époque, celle de la Yole martiniquaise avait finalement été préférée, mais le ‘ori a bien été inscrit à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel français, première étape pour prétendre à une reconnaissance mondiale.