Jean-Pierre Philibert, directeur de la Fedom (fédération des entreprises d’Outre mer) est de retour en Polynésie française dans le cadre de la mission du Pacifique Sud. La Fedom a présenté son rapport d’analyse sur les conditions d’agréments des investissements Outre mer dans les collectivités. Pour son directeur la défiscalisation est « essentielle », en particulier dans les grands secteurs d’activité tels que l’aérien.
Après une mission institutionnelle à Wallis et Futuna et en Nouvelle-Calédonie, Jean-Pierre Philibert, directeur de la Fedom a présenté le rapport d’analyse sur les conditions d’agréments des investissements outre-mer dans les collectivités, mardi à la CESC.
La mission principale de la Fedom est de traiter les questions qui concernent le développement économique, social et humain dans l’outre-mer, en étroite relation avec le gouvernement et les parlementaires.
Jean-Pierre Philibert explique que la défiscalisation est un « outil indispensable » au fenua pour le financement des investissements des secteurs « extrêmement importants », tels que le secteur aérien, l’énergie et le transport maritime. Mais il s’agit également, selon lui, d’un outil « extrêmement compliqué ».
Le président de la Fedom regrette que le fait d’investir en défiscalisation soit « beaucoup trop compliqué pour un territoire qui a besoin de ses investisseurs » et a la volonté de mener une politique nouvelle avec le bureau des agréments. La Fedom a rendu publique aujourd’hui une étude qui a été mené sur le sujet.
Jean-Pierre Philibert se veut rassurant auprès des investisseurs, puisque la Fedom a noué avec Paris des rapports « nouveaux, confiants et surtout transparents » et qu’elle a notamment demandé la mise en place d’ « un agrément préalable. »
La Fedom regroupe près de 110 000 entreprises des départements et des collectivités d’Outre-mer qui emploient plus de 750 000 salariés. Son président note qu’au fenua, les entreprises dans le secteur du tourisme sont « plutôt confiantes » alors que le secteur du bâtiment est « en difficulté ». Un constat qu’il fait dans tout l’outre-mer. Il assure que « l’embauche suit toujours » la relance de l’économie.