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La dengue circule aussi à Moorea

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Après Papeete, Mahina, Faa’a et Punaauia, c’est à Moorea que deux cas de dengue ont été confirmés ces derniers jours. Même si rien n’indique que la maladie circule de manière massive, les autorités sanitaires appellent à la vigilance, à la destruction des gites larvaires, l’utilisation de répulsifs et surtout à la consultation rapide en cas de symptômes suspects.

Sept cas confirmés, en début de semaine, dont trois hospitalisations. Les chiffres de la dengue, publiés ce jeudi, comme chaque semaine dans le bulletin de surveillance sanitaire de l’Arass, n’ont rien d’affolant sur le papier, mais inquiètent tout de même les autorités de santé. Il faut dire que l’effort de dépistage est faible – une quarantaine de tests la semaine dernière – et que le virus a été identifié chez des personnes n’ayant pas voyagé et qui n’ont a priori aucun lien épidémiologique entre eux. Ce qui laisse penser que la circulation du virus est bien plus importante que ce que laisse apparaître les statistiques officielles. Quatre des sept cas recensés, tous des cas autochtones, l’ont été la semaine dernière, et un autre ces derniers jours. Après des dépistages positifs à Papeete, Mahina, Faa’a et Punaauia, deux des dernières analyses portaient sur des malades résident de Moorea.

Les habitants de l’île sœur, comme ceux de la zone urbaine de Tahiti, sont donc priés par l’Arass d’adopter les « mesures de prévention individuelles indispensables ». Élimination systématique des gîtes larvaires, qui peuvent se développer dans des petits volumes d’eau stagnante dans les sous-pots, les gouttières ou les déchets par exemple, protection contre les piqûres pendant la journée à l’aide de répulsifs… Les autorités appellent surtout à consulter rapidement son médecin en cas de syndrome « dengue-like » : une fièvre brutale, éventuellement accompagnée de maux de tête, de douleurs aux articulations, d’éruptions cutanées ou de troubles digestifs. Le taux de consultation pour ce genre de symptômes dans le réseau sentinelle « reste faible », précise l’Arass