Après 58 ans de parution et 18 666 numéros, l’édition de ce weekend pourrait être la dernière du quotidien polynésien.
Lire aussi : La justice prononce la liquidation de la Dépêche de Tahiti
« Au revoir », et « merci ». Ce sont les deux mots en « une » de la Dépêche de Tahiti ce vendredi. La cour d’appel de Papeete a prononcé jeudi matin la liquidation de la société gestionnaire du quotidien, rachetée il y a huit ans par Dominique Auroy, qui avait fermé Les Nouvelles de Tahiti dès son arrivée. Cette fois c’est le titre amiral du groupe, devenu le plus ancien quotidien du fenua, qui tire sa révérence. « Des années de bonheur, des années de galère et du jour au lendemain, tout s’arrête » écrit la rédaction du journal, « meurtrie » par cette annonce qui était redoutée depuis de longs mois, si ce n’est depuis quelques années. La trentaine de salariés reste dans le flou sur son avenir : l’édition de ce vendredi doit être « la dernière de La Dépêche, sauf si les rumeurs d’une reprise, qui couraient déjà en ville, jeudi, s’avèrent fondées ». En attendant c’est à ses lecteurs encore fidèles que la rédaction a voulu s’adresser :