Après trois heures de négociations avec la direction de La Dépêche de Tahiti mercredi soir, l’intersyndicale CSIP, A Ti’a i Mua, CSTP-FO, O oe to oe rima et Otahi a finalement décidé de débuter la grève à minuit. Les journaux ont tout de même pu être livrés jeudi matin.

Suite au préavis déposé vendredi dernier, des négociations ont été menées entre la direction de La Dépêche de Tahiti et l’intersyndicale rassemblant les cinq grandes confédérations de Polynésie. Plusieurs points de revendication réapparaissaient dans les sept préavis déposés dans les sept sociétés du groupe détenu depuis 2014 par Dominique Auroy. Parmi elles, le « rétablissement de l’unité économique et sociale » du groupe, « le paiement des dotations au comité d’entreprise », « l’arrêt des pressions (…) des menaces de dépôt de bilan » le respect des primes et avantages, la mise en place « d’un plan de départs volontaires » ou encore « l’établissement d’un plan stratégique de développement du groupe ». Les dernières réunions entre syndicats et direction ont eu lieu mercredi soir à partir de 19 heures. La CSIP a quitté les négociations dès l’achoppement sur le premier point. Trois heures plus tard, les quatre autres confédérations ont décidé le début de la grève. Difficile de connaître la proportion de grévistes ce jeudi parmi les salariés. Les journaux ont bien été livrés jeudi matin. Selon nos informations, les syndicats restaient ouverts à de nouvelles discussions ce jeudi.