La directrice des Affaires sociales, Virgine Amaru, a déposé sa démission jeudi dernier. Officiellement par « épuisement » après trois ans à la tête d’un service difficile. En coulisses, on évoque un « manque d’écoute » du ministère de tutelle. Pour l’heure, la démission n’a pas été actée par la ministre en charge des Affaires sociales, Téa Frogier.

C’est une information Radio 1. La directrice des Affaires sociales (DAS), Virginie Amaru, a déposé sa démission auprès de sa ministre de tutelle, Téa Frogier, jeudi dernier. Selon nos informations, la directrice nommée en juin 2013 par Gaston Flosse a évoqué son « épuisement » après trois ans passés dans un service difficile, en prise directe avec la plus grande précarité sociale. Pourtant, plusieurs sources évoquent des raisons plus officieuses avec notamment un « manque d’écoute » du ministère en charge des Affaires sociales de Téa Frogier, notamment sur l’application de la loi anti-fraudeurs au régime de solidarité. Selon plusieurs sources concordantes, la baisse des effectifs imposée à la DAS a également pu rendre les conditions de travail plus difficiles au sein du service… Technicienne reconnue à la fois par l’actuel gouvernement et l’opposition, Virginie Amaru a géré le foyer Te Aho Nui, été responsable de l’antenne de l’institut régional de formation des éducateurs, a remis d’aplomb l’Institut d’insertion médico-éducatif (IIME) et est passée par le ministère des Affaires sociales avant de prendre la direction de la DAS. Contacté lundi, le ministère en charge des Affaires sociales a uniquement indiqué qu’aucune décision officielle n’avait été prise par rapport à cette démission qui n’a donc toujours pas été actée.