©Pascal Bastianaggi

Condamnés au mois de juin dernier à des peines de 15 à 20 ans de réclusion criminelle pour le vol et l’agression mortelle de Papy Fat à Titioro en 2008, les quatre jeunes accusés de ce retentissant fait divers sont rejugés en appel toute cette semaine. La famille du défunt espère cette fois-ci obtenir la vérité sur la disparition de l’octogénaire.

La cour d’assises des mineurs de Papeete se réunie toute la semaine au palais de justice de Papeete pour examiner l’appel du procès de l’agression mortelle de l’octogénaire Papy Fat, en juillet 2008 dans une forêt de Titioro.

Les quatre accusés, dont deux étaient mineurs au moment des faits, avaient été condamnés à des peines de 15 à 20 ans de réclusion criminelle au mois de juin dernier. Ils ont fait appel en estimant que leurs condamnations avaient été trop sévères. Particularité, le procès en appel se déroule cette fois-ci à huis clos complet.

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La famille attend des réponses

S’ils ont reconnu avoir battu l’octogénaire, les accusés ont cependant nié l’avoir tué, assurant que Papy Fat était vivant quand ils l’ont quitté gisant sur le sol. L’autopsie, pratiquée lors de la découverte du corps cinq ans après les faits, n’ayant pas permis d’identifier avec certitude les causes du décès.

Pour Me James Lau, avocat de la famille de la victime, ce jugement en appel pourrait enfin faire éclater la vérité. Ce qu’espère la famille de Papy Fat, dont certaines questions restent encore sans réponse.

Les accusés encourent au maximum la réclusion criminelle à perpétuité.