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La Fape associée au projet d’île flottante

Le président de la Fape, Winiki Sage, le co-fondateur de Blue Frontiers, Marc Collins, et l’éco-sentinelle de la Fape et aujourd’hui membre de Blue Frontiers, Pauline Sillinger. © Valentine Bluet

La fédération des associations de protection de l’environnement (Fape) et la société Blue Frontiers, représentant le fameux Seasteading Institute, porteur du projet d’îles flottantes, s’associent pour une série de workshop pour « imaginer le monde de demain » durant la deuxième partie du mois d’octobre.

Du 14 au 30 octobre à la CCISM et sur des espaces de l’île de Tahiti, six sessions de formation autour d’experts internationaux et locaux sur des thèmes tels que les villes vertes et intelligentes ou encore de l’architecture flottante et du « bio-mimétisme » vont être organisées par la société Blue Frontiers et la Fédération des associations de protection de l’environnement (Fape). Créée par le Seasteading Institute, la start-up Blue Frontiers a réussi l’étonnant pari d’associer la Fape au projet d’îles flottantes, malgré les inquiétudes environnementales sur le sujet. « Soit on reste à l’extérieur et on attend, soit on est à l’intérieur et on travaille avec », explique le président de la Fape, Winiki Sage. Le président de la fédération a choisi d’intégrer ce projet pour l’orienter et faire participer l’ensemble des associations membres de la Fape. Ceci pour « trouver des solutions durables qui développent l’activité et répondent au changement climatique ».

Pour Blue Frontiers, ces ateliers seront l’occasion de faire le point sur les innovations utilisées dans le projet d’île flottante. « Il faut de l’ouverture et ne pas rester sur un projet pondu à l’étranger », estime l’un des fondateurs de Blue Frontiers, Marc Collins. Avec la présence d’experts internationaux et Polynésiens, Blue Frontiers espère « mettre les choses à plat » et « convaincre de la bonne volonté » à adapter le projet à la population locale.

Trois ateliers au programme de ces quinze jours. Le premier –« Quand l’architecture et l’urbanisme se mettent au vert »– portera sur les constructions traditionnelles, les villes vertes ou encore les architectures flottantes avec l’architecte polynésienne, Lenick Perennou. Le deuxième atelier évoquera « La nature utile : s’inspirer de la nature pour favoriser l’innovation » avec le bio-mimétisme, le design écologique et les systèmes sociaux et politiques auto-organisés. Et le troisième atelier portera sur « la gouvernance 2.0 : économie et politique high-tech au 21ème siècle » en évoquant les zones économiques spéciales, et les crypto-monnaies.

Pauline Sillinger, qui s’occupe du réseau éco-sentinelle de la Fape, a rejoint Blue Frontiers en avril dernier. Elle se préoccupait de ce que les Polynésiens pouvaient retirer de ce projet. Selon elle, cette concentration d’innovations ne peut être que bénéfique.

Les places pour participer aux workshops sont limitées à 25 personnes par ateliers. Il faut s’inscrire sur www.theworkshopsbybluefrontiers.eventbrite.com. L’inscription se fait sous forme de dons pour la Fape. Blue Frontiers s’est engagé à reverser la même somme intégrale à la Fape à la fin des workshops.

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