La Fédération des associations environnementales -Te ora Naho organisait samedi soir sa soirée festive Ia Ora te Fenua, au cours de laquelle ont été remis les trophées du fenua durable 2022. Parmi les gagnants, l’association Oceania, la ferme permacole Tipapa, les ateliers Tata’i, la start-up Ninamu solution ou encore Project rescue ocean.
Beaucoup de vert, beaucoup de fleurs, beaucoup de monde, dans la salle Endeavour de l’hôtel Le Tahiti d’Arue, samedi soir. C’est là que la Fape organisait sa soirée de remise des trophées du fenua durable. Après une première édition à la brasserie Hoa, la Fédération des associations environnementales de Polynésie – elle en regroupe une soixantaine, dont beaucoup dans les îles – avait vu plus grand, et surtout plus festif. Près de 500 personnes avaient répondu présent pour une soirée consacrée à l’environnement, mais aussi à la musique avec à l’affiche, des têtes connus comme Eono, Eto, Anihei, Tamatoa Kautai ou Manaarii Mruhi, ainsi que le groupe Sissa Su’e Okota’i, qui s’est chargé de faire monter l’ambiance. Pour Marie-Laure Vanizette, membre du bureau de la fédération, il s’agissait de célébrer un combat environnemental qui, plus que jamais, se structure et va de l’avant au fenua :
Côté trophée, les partenaires – Direction de l’Environnement, Socredo, OPT, Fenua Ma ou Pew – avaient chacun mis la main à la poche pour offrir à des structures jugées exemplaires dans le développement durable des chèques de 100 000 à 150 000 francs. C’est l’association de Moorea Oceania qui repart avec le prix de la biodiversité, les ateliers de réparation collaboratifs Tata’i, lancés par Nana Sac plastique, qui remportent le prix de l’économie circulaire, la start-up Ninamu solution qui décroche le trophée de la sensibilisation à l’environnement. Quant au trophée « climat », il est allé à la ferme permacole de Tipapa, qui, malgré sa taille restreinte, veut prouver, grâce à sa production, ses formations, son atelier et ses échanges avec d’autres cultivateurs, que chacun peut être acteur du changement. « Agir local, impact global » répète au micro le co-gérant, Jonathan Cuneo. À l’entendre, les potagers familiaux, les « exploitations respectueuses de la biodiversité » et surtout des ateliers de transformation locaux, en plus de leur intérêt environnemental ou alimentaire, sont des solutions pour l’emploi des jeunes :
À noter que le collectif Project rescue ocean a reçu le Prix du public de ces deuxième trophées du développement durable, en amassant le plus de « like » sur Facebook.