Psychose concernant le carburant © Tamara SENTIS

Vendredi matin, les stations services de l’île Tahiti ont été prises d’assaut, provoquant ainsi d’énormes embouteillages, suite à une rumeur de grève dans le secteur des hydrocarbures. Les autorités et les syndicats assurent pourtant qu’aucun préavis ou mouvement social n’est en préparation. Il n’y a donc pas de menace de pénurie.

Rumeur montée de toutes pièces sur les réseaux sociaux ou mauvaise interprétation de l’actualité liée à la grève chez Gaz de Tahiti… Difficile de dire ce qui a pu déclencher la psychose collective d’une pénurie de carburant vendredi dans la zone urbaine de Tahiti. Le bouche à oreille a suffit pour que se répandent les rumeurs de « préavis de grève dans le secteur des hydrocarbures » ou de « blocage du pont de Motu Uta »… Résultat, dès le début de la matinée, des centaines d’automobilistes se sont rués vers les stations services de Tahiti pour faire le plein. Pourtant il s’agissait bien d’une rumeur montée de toute pièce. Les services du haut-commissariat, de la gendarmerie et de la Direction de la sécurité publique ont confirmé dans la matinée qu’il n’y avait aucune menace de blocage dans le secteur des hydrocarbures. Contactée par Radio 1 en pleine réunion sur le mouvement chez Gaz de Tahiti, la responsable syndicale de la CSIP, Gisèle Teheiura, nous a également assuré qu’aucun préavis n’était prévu dans le secteur des hydrocarbures. Des informations que nous vous avons communiqué immédiatement sur notre antenne et via les réseaux sociaux, mais qui n’ont pas empêché les gens de tenir absolument à faire le plein de carburant « au cas où »…

[zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/06/voxpop-carburant.mp3″ config= »default » playerid= »167091″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/06/carbu02.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »]