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La fête de l’autonomie « dépolitisée » divise le politique

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Lundi prochain la Polynésie fêtera les trente et un ans de  l’autonomie interne. Une manifestation que le gouvernement d’Edouard Fritch a annoncé vouloir « dépolitiser ». Cette année contrairement aux années précédentes, Gaston Flosse ne sera pas l’homme fort du moment mais bien Edouard Fritch. Le gouvernement a d’ores et déjà annoncé qu’il n’y aura pas de dépôt de gerbe ni de feu d’artifice.

Le groupe A Tia Porinetia affirme qu’il participera à la fête de l’autonomie et ce pour diverses raisons selon Nicole Bouteau, d’abord pour « apporter son soutien au gouvernement Fritch », mais aussi parce que le groupe considère « qu’aujourd’hui cette cérémonie est plus rassembleuse… Nous ne sommes pas autour de la personnalité politique du chef de l’exécutif ».

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De son côté, le Tavini fêtera son 29 juin à sa façon comme les années passées, à la stèle de Tavararo, bougies à la main. Pour les indépendantistes cette date représente la signature du traité d’annexion de la Polynésie à la France. Concernant la fête de l’autonomie, Anthony Géros dénonce le « grand faste » de cette célébration alors même que : « l’assainissement et le redressement des comptes a mobilisé les attentions depuis 2011 ».

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Le Tahoeraa huiraatira de Gaston Flosse se réunissait de son côté vendredi soir pour savoir s’il participera ou non aux festivités de l’autonomie.

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