ACTUS LOCALESSPORTSPORTS « La fin du secteur des salles de sport » Marau Biret 2021-08-16 16 Août 2021 Marau Biret ©Facebook Training Factory – à gauche Guillaume Eugène, président du Syndicat des salles de sport de Polynésie française Les salles de sport, encore ouvertes pour l’instant, craignent fortement de devoir cesser leur activité si un confinement est mis en place. Elles ne font déjà que 50 à 80% de leur chiffre d’affaires. Si leurs gérants sont conscients de la gravité de la situation sanitaire, ils comptent sur les aides de l’État et du Pays pour s’en sortir. Le Haut-commissariat a donné samedi des précisions sur l’interdiction d’accueillir du public dans les établissements sportifs. La pratique du sport encadrée reste possible dans certaines conditions, ce qui permet à la plupart des salles de sport de rester ouvertes. Malgré tout la Covid-19 progresse de manière inédite au fenua. La mesure la plus attendue et redoutée à la fois, c’est le confinement général. Guillaume Eugène en est conscient et si les autorités l’exigeaient, il le trouverait compréhensible. Pour autant, les salles de sport ont beaucoup souffert du dernier confinement et n’ont pas encore retrouvé l’équilibre. « Si jamais on devait fermer, je pense que beaucoup de salles ne se relèveraient pas », confie le président du Syndicat des salles de sport de Polynésie français. Les salles avaient aussi dû fermer d’octobre 2020 à février 2021 alors qu’une vague de Covid était attendue pour la fin d’année, et « c’était dur de se relever ». « Depuis la réouverture le 15 février les salles n’arrivent pas à faire leur chiffre d’affaires, ça tourne entre 50 et 80%. Là, si jamais on ferme, c’est la fin du secteur des salles de sport. » https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2021/08/Salles-de-sport-Guillaume-Eugene-01.wav Les aides de l’État pour survivre La situation sanitaire qui empire encore aujourd’hui ne laisse pas de place à l’hésitation. Malgré les difficultés qu’elles rencontrent comme la plupart des acteurs économiques, les salles de sport prendront le pli. Par contre, elles comptent sur le soutien de l’État et du Pays qui ont répondu présent jusqu’ici au travers notamment du Fonds de solidarité. Un an et demi après le début de la crise sanitaire, difficile de savoir à quel point les autorités pourront aider les entreprises en difficulté. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)