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La flamme olympique sous haute surveillance, en Polynésie comme ailleurs

Gérald Darmanin a présenté cette nuit le dispositif de sécurité qui entourera le parcours de la flamme olympique. Des « bulles de sécurité » d’une centaine d’agents, allant de policier en civil au GIGN, encadrera le relais, que ce soit l’Hexagone et les Outre-mer, rapporte notre partenaire Outremers 360°. La flamme doit traverser Tahiti, de Tautira à To’ata, le 13 juin prochain.

Lire aussi : Lanterne, relais et ping-pong entre les deux côtes… comment la flamme olympique va parcourir Tahiti ? 

Avec les Jeux olympiques, les commémorations des débarquements en Normandie et l’ensemble des événements récurrents annuels, les services du Ministère de l’Intérieur et des Outre-mer s’attendent à une année exceptionnellement chargée, plus particulièrement dans un contexte de menace terroriste et de contestations autant sociales qu’environnementales.

Ce lundi, Gérald Darmanin a donc présenté le dispositif de sécurité qui accompagnera la flamme olympique et ses 10 000 porteurs jusqu’en Outre-mer : Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Polynésie française. Un dispositif de sécurité qui, sur l’ensemble des Jeux olympiques, s’élèverait à 200 millions d’euros, uniquement pour le Ministère de l’Intérieur et des Outre-mer.

Plus en détail, cette « bulle de sécurité » autour de la flamme comprendra des unités des forces mobiles, des brigades de lutte anti-drogue, un peloton du GIGN ou encore une vingtaine de forces de l’ordre en civil, autour du porteur de la flamme. Ce dispositif mobile sera déployé dans chacun des territoires traversés, dont les Outre-mer, où l’attention est davantage concentrée sur d’éventuelles contestations sociales, économiques ou environnementales.

La Polynésie a, dans ce dispositif, une place particulière puisqu’après le relais de la flamme, la Collectivité du Pacifique accueille les épreuves de surf des JO. Le ministre avait annoncé en août dernier 600 forces de l’ordre supplémentaires pour assurer la sécurité des épreuves qui se dérouleront sur plusieurs jours avec la prise en compte de l’éventuelle présence de chefs d’État de la région Pacifique, qui pourraient être invités sur place par le président polynésien Moetai Brotherson.

Gérald Darmanin a profité de cette présentation pour confirmer son déplacement à La Réunion la semaine prochaine, à la fois pour faire un suivi du passage du cyclone Belal, et aussi évoquer la sécurité localement pendant le relais de la flamme.

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