ACTUS LOCALESSOCIAL La grève a débuté dans les hôtels Intercontinental Benoit Buquet 2019-02-18 18 Fév 2019 Benoit Buquet © Benoît Buquet Après des discussions durant le week-end avec la direction du groupe Intercontinental, la confédération O oe to oe rima a lancé lundi matin le mouvement de grève dans les quatre hôtels du groupe en Polynésie française. Le mouvement de grève a commencé dans les hôtels du groupe Intercontinental en Polynésie. La confédération O oe to oe rima avait déposé mardi un préavis de grève qui arrivait à échéance dimanche soir à minuit. Lundi matin, le syndicat affirme que le nombre de grévistes atteint 90% à l’Intercontinental de Moorea, 80% dans les deux établissements de Bora Bora, le Thalasso et le Moana, et 50% à l’hôtel Intercontinental de Tahiti. À Faa’a, les grévistes ont écrit leurs revendications sur de grands draps blancs. Ils sont une dizaine à tenir le piquet de grève. « Pour l’instant, c’est le début, c’est la mise en place, on ne force personne à faire grève », explique sur place un membre de O oe to oe rima, qui sous-entend que la mobilisation est encore faible. Dans les quatre établissements, des discussions ont eu lieu durant le week-end. Atonia Teriinohorai, secrétaire général de la centrale syndicale, raconte qu’elles ont duré jusqu’à 16 heures dimanche à Tahiti et Moorea, et jusqu’à 21 heures à Bora Bora. Selon le syndicaliste, les grévistes ont obtenu une augmentation de 1500 Fcfp des salaires bruts, une hausse des indemnités de départ à la retraite et le déplafonnement de la prime d’ancienneté. « Il reste un chouïa à discuter », estime Atonia Teriinohorai, qui se dit déjà favorable à une reprise rapide du travail. Pour l’heure, la direction du groupe Intercontinental n’a pas donné suite à nos sollicitations. © Benoît Buquet Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)