ACTUS LOCALESJUSTICESOCIAL La guerre des chefs de la CSTP-FO devant le tribunal correctionnel Valentine BLUET 2019-05-14 14 Mai 2019 Valentine BLUET © Radio1 Le secrétaire général du syndicat Force revendicatrice des agents de l’administration du pays (Fraap), Jean-Paul Urima, a été condamné mardi après-midi à 300 000 Fcfp d’amende avec sursis et 100 000 Fcfp de dommages et intérêts pour avoir transmis des courriers le désignant comme secrétaire général par intérim de la CSTP-FO. Un poste pour lequel il n’avait pas été régulièrement élu, selon le syndicat. Le syndicaliste a également été condamné pour diffamation envers l’actuel secrétaire général de la CSTP-FO, Patrick Galenon. Nouvel épisode dans l’interminable guerre des chefs au sein du syndicat CSTP-FO. Cette fois-ci, Jean-Paul Urima, secrétaire général de la Fraap, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Papeete pour « faux, altération frauduleuse de la vérité », « usage de faux en écriture » et « diffamation non publique » suite à des plaintes déposées par la CSTP-FO et son secrétaire général, Patrick Galenon. En cause, les courriers aux autorités administratives et les convocations à des assemblées générales, envoyés par Jean-Paul Urima, en tant que secrétaire général par intérim de la CSTP-FO après la démission d’Angélo Frébault. Un titre auquel Jean-Paul Urima ne pouvait pas prétendre, dit le syndicat. En effet, Jean-Paul Urima a été radié de la CSTP-FO en 2017, il ne pouvait donc pas prétendre au poste et encore moins convoquer un comité confédéral pour être élu. À la barre mardi matin, le secrétaire général de la Fraap a persisté à affirmer qu’il avait été élu régulière par 32 représentants, et que son éviction du syndicat n’était pas légale. « Il fallait à tout prix que je sois éliminé du paysage syndical », a-t-il expliqué. La diffamation porte quant à elle sur un courrier transmis aux adhérents de la CSTP-FO faisant état « de pratiques mafieuses et douteuses, et de la réputation sulfureuse » de Patrick Galenon. Des faits sur lesquels Jean-Paul Urima aurait du apporter des preuves, comme l’a indiqué l’avocat du syndicat Me Eftimie-Spitz. Le tribunal correctionnel de Papeete l’a finalement condamné à 300 000 Fcfp d’amende avec sursis pour « faux, altération frauduleuse de la vérité » ainsi que 1 000 Fcfp de contravention pour la diffamation. En revanche, Jean-Paul Urima devra verser 100 000 Fcfp et 60 000 Fcfp de dommages et intérêts respectivement à la CSTP-FO et à Patrick Galenon. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)